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Laos
Mercredi 18 octobre 2017 - Louang Namtha
Avant de tourner la page de la Chine, laissez-moi vous parler de notre dernière soirée. L'équipe de l'hôtel, le Dai Yuan Inn, nous a invité à partager un "hot pot", communément appelé fondue chinoise en France. Dans une marmite à deux compartiments contenant des bouillons, un épicé, l'autre moins, on place toutes sortes d'aliments, viandes, légumes, champignons, pâtes à cuire. Il s'en suit un repas pantagruélique. Nous finirons la soirée au bar à siroter de la bière "maison", à regarder des photos de famille et à chanter des chansons.
Cet endroit est vraiment étonnant. Ils produisent leurs légumes, élèvent des volailles, des porcs, produisent de la bière, de l'alcool de sorgho. Nous aurons passé de très bons moments en compagnie de cette équipe.
Nous les quittons avec regret ce matin pour prendre le bus à destination du Laos.
Toutefois, nous sommes soulagés de quitter la Chine.
Nous faisons halte pour une nuit à Louang Namtha, petite ville dans le Nord, à proximité d'un parc national.
Dès nos premiers pas dans la ville, nous nous sentons mieux. L'effet Laos, sans doute.
l'équipe autour du "hot pot"
le bus couchettes qui nous emmène au
Laos
l'équipe autour du "hot pot"
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Jeudi 19 et vendredi 20 octobre 2017 - Muang Sing, Louang Namtha
Dès le lendemain, nous prenons le bus qui nous emmène à Muang Sing, un gros village au Nord ouest de LN. Deux heures de tape-cul, les routes sont en mauvais état, les véhicules sont fatigués.
En cela, nous trouvons beaucoup de similitude avec l'Indonésie depuis notre arrivée au Laos. Les maisonnettes aux murs en bambous tressés, les vaches qui se promènent en liberté, beaucoup d'enfants souriants, les toilettes...
A Muang Sing, nous dînerons au petit marché de nuit, et le lendemain matin, près de la gare des bus, nous visitons un énorme marché et découvrons encore des produits inconnus de nos services.
Retour à Louang Nantha par la même route chaotique.
Nous passons l'après-midi à organiser le programme des prochains jours.
Rencontre fatale
un spécimen de près de 3 m. Il est chassé pour sa chair.
il lui a soigneusement cloué le bec
notre diner du jour
Goûtu mais trop épicé !
Rencontre fatale
un spécimen de près de 3 m. Il est chassé pour sa chair.
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Samedi 21 octobre 2017 - Louang Namtha
Aujourd'hui, nous partions marcher dans la forêt environnante avec un guide à la découverte du village de Nam Dee le village de la tribu Lanten. Auparavant, passage par le marché du matin pour acheter des provisions pour le déjeuner.
Le marché du matin, c'est le rendez-vous des laotiens qui viennent faire leurs courses et prendre le petit déjeuner. Le petit déjeuner se prend sous la forme d'une soupe de nouilles dans laquelle vous rajouter votre sélection de légumes. Sur la photo, vous les voyez disposer sur la table. nous découvrons encore plein de nouveautés : larves vivantes, grenouilles séchées, tabac frais...
Après 7 km de tape-cul dans un tuk-tuk, nous arrivons au village. Delà, un guide local nous emmène dans la forêt pour une balade de deux heures. Le sentier est terriblement glissant, car le terrain est argileux et pentu. Lui se promène en tongue, nous on essaie de le suivre tant bien que mal avec nos Quechuas !
Vers midi, nous arrivons aux chutes d'eau du village. A proximité, une maison mémoire a été aménagé pour présenter la culture Lanten.
Et surprise, nous sommes samedi, c'est fête au village pour le mariage d'une demoiselle de la tribu. Elle a rencontré son mari, devinez comment ? Sur Facebook !
Et quelle coïncidence, en même temps mais à Chambéry, se déroule le mariage d'une amie de Marcela.
Nous sommes invités au déjeuner. Nous leur offrirons une caisse de Lao, la bière locale, pour participer aux libations. Nous sommes rentrés après trois heures de ripailles. Je crois que nous n'avons jamais autant bu de bière ! On est rentré clopins clopants !
Soirée calme, demain nous levons le camp pour Oudom Xay.
Sur la table tous les ingrédients
que vous pouvez ajouter dans votre soupe
la cuisine du petit restaurant
la cuisine
Sur la table tous les ingrédients
que vous pouvez ajouter dans votre soupe
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Dimanche 22 octobre 2017 - Oudomxay
Ce matin, de bonne heure et de bonne humeur, nous avons pris la route de Oudom Xay, à 120 km au Sud-est de Louang Namtha. Balade en ville et au milieu des rizières qui entourent la ville.
Et devinez ce sur quoi on est tombé aujourd'hui ? Un mariage, bien sûr ! J'en ai profité pour filmer le Madison laotien, dans ses deux versions, lente et rapide.
Cadeau bonus du jour : une séance de massage en fin de journée !
Champ de riz
Rizière
Enfants qui rient
Champ de riz
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Lundi 23 et mardi 24 octobre 2017 - Muang Khua et Muang Ngoi
Ce lundi matin, nous sommes dans le bus pour Muang Khua, à une centaine de kilomètres de Oudom Xay, au Nord-est. Là encore, trois heures de tape-cul. Les bus sont hors d'age, mais, ma foi, ils assurent encore le service. Temps pluvieux à l'arrivée.
Curieusement; et de façon quasi systématique, la station des bus est en dehors de la ville. Il nous faut prendre un tuk-tuk pour rejoindre la guest-house.
Balade dans la ville. Une passerelle enjambe la Nam Ou river que nous descendrons demain en pirogue pour nous rendre à Muang Ngoi. Rencontre d'un couple de jeunes français qui feront le voyage avec nous.
Mardi matin, nous patientons sur le quai en compagnie d'une dizaine d'autres voyageurs, dont plusieurs français. Le Laos est une destination très prisée. Vers 9h30, nous quittons le quai. La rivière est gonflée par les pluies de la nuit. Le bateau pirogue file sur l'eau étale couleur caramel. On dirait qu'un pâtissier habile l'a lissé de sa spatule. Le temps est à la pluie. Dommage.
Trois jeunes laotiens montent à bord en cours de route. Vers 12h30, nous atteignons Muang Ngoi. Belle surprise, le village est charmant. Il vit principalement du tourisme et de l'agriculture. La guest-house est rustique mais accueillante. Notre chambre donne sur la rivière.
Après le déjeuner, nous partons nous promener dans la nature en direction du village de Ban Na. Cette balade est ressourssante. La végétation, les odeurs de la terre, des arbres, des fleurs, les paysans dans les rizières à la cueillette, c'est un grand moment de bienfaits. Depuis la Mongolie, nous n'avions pas eu l'occasion de prendre un bain de nature comme celui-ci.
Retour à la tombée du jour. Apéro rencontre avec d'autres voyageurs français. Décidément. Cette étape de Muang Ngoi nous plait bien.
La demoiselle et la passerelle
Marché de Muang Khua
feuilles géantes
La demoiselle et la passerelle
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Mercredi 25 octobre 2017 - Nong Khiaw
Ce matin, nous embarquons pour Nong Khiaw avec une grosse équipe française : un couple de nantais, une famille du Gard, un couple de Pau et un couple de Compiègne. La France est au Laos en octobre. Le trajet en bateau est court, une heure à peine.
Le village est entouré de montagnes. Moins de charme que Muang Ngoi, mais quand même. Bon accueil à la guest house. La chambre est propre et confortable. Déjeuner chez Mama Alex.
Sieste après le déjeuner. Balade dans le village et autour. Demain, nous ferons l'ascension du Viewpoint Ban Sop Houn.
Jeudi 26 octobre 2017 - Nong Khiaw, Louang Prabang
7h du matin, nous sommes au pied du Ban Sop Houn. Notre équipement est prêt. Un long bâton de marche prêté par l'organisation. Il nous sera très utile. Le chemin est pentu et glissant.
Nous sommes les premiers à partir à l'assaut de cette montagne. L'ambiance est au délire. Trois poules et un coq sont là pour nous soutenir, et nous accompagnent durant les cinq premiers mètres.
Très vite, nous abordons la pente avec souplesse. Nos Quechuas premier prix font merveille. Une heure et demis de montée soutenue, des parties où l'aide de cordages est indispensable, des obstacles à franchir, rien ne nous arrête ce matin. Les Clopins clopants volent vers la victoire.
Au sommet, nous prenons à peine le temps de grignoter une banane. Le paysage est complètement bouché par les nuages. Nous apprendrons plus tard que la personne chargée de l'aspiration des nuages était en congé !
Qu'importe, nous redescendons de plus belle, évitant les glissades fatidiques. Nous croisons de jeunes couples qui peinent à monter. Nous pouvons lire la surprise sur leur visage. Comment ont-ils fait ?
En franchissant la ligne d'arrivée,; nous sommes crédités du meilleur temps, dans la catégorie "+ de 50 ans, habitant la rue Nicolas Parent". La joie nous submerge, Marcela pleure.
Nous rentrons à la guest-house épuisés, mais heureux.
Une tasse de café, une douche et hop, nous filons à la bus station pour le transfert vers Loung Prabang. Voyage agréable en compagnie de jeunes français voyageurs.
Nous restons là quatre nuits, histoire de nous poser et d'explorer les environs.
Mo & Ma
Les Clopins clopants
Mo & Ma
L'équipe du jour
Buffet de petit déjeuner dans la rue
Nounou
L'équipe du jour
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Vendredi 27 octobre 2017 - Louang Prabang
Ce matin, découverte du centre de la ville et organisation du programme du lendemain.
Nous sommes charmés par ces ruelles verdoyantes, les quais du Mékong, la présence des temples. Louang Prabang est un des principaux centres touristiques du pays. les voyageurs sont nombreux à s'y arrêter. Nous croisons beaucoup de jeunes, et bien sûr, des Chinois !
En cœur de journée, le thermomètre dépasse les trente degrés. Quand je vois que la météo de Chambéry annonce environ 15 degrés à venir, on a un peu honte. On s'éponge le front et on reprend nos activités.
Cet après-midi, nous sommes allés visiter le TAEC, traditional arts and ethnology center. Une visite en français était proposée par Marie-Pierre Lissoir, ethno-musicologue et chargée de recherche. Nous avons pu découvrir l'histoire des ethnies du pays. Officiellement au nombre de 49, la plus importante, les Laos, représente 52% de la population du pays (6,5 millions d'habitants). Ce centre s'intéresse particulièrement à quatre des minorités, les Akha, les Hmong, Les Taï-Dam et les Kmhmu. Il présente une belle collection permanente de costumes, bijoux, vanneries, artisanat d'art. Fait remarquable, il fonctionne sans aide de l'état. Je profite de la médiation de Marie-pierre pour enregistrer quelques séquences vidéos.
Nous découvrons aussi l'utilisation en décoration textile de petites graines, les larmes de Job. Elles ont la particularité naturelle d'être très dures et d'avoir un trou en leur centre, ce qui facilite grandement le travail des couturières.
Au coucher du soleil, nous rejoignons les trois mille touristes Chinois qui se regroupent au sommet du Mont Phu Si pour admirer la ville sous les derniers rayons.
Un chauffeur de tuk-tuk en attente
Dans son hamac, tranquille
rue de Louang Prabang
Un bébé, ça dort n'importe où
Un chauffeur de tuk-tuk en attente
Dans son hamac, tranquille
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Samedi 28 octobre 2017 - Louang Prabang
Ce matin, de très bonne heure (5h30), le jour à peine levé, nous sommes dans la rue pour participer à la cérémonie des offrandes aux moines. Chaque matin, les moines sollicitent la générosité de la population. Ils défilent dans la rue principale, et chacun, respectueusement, peut déposer dans dans son panier une offrande.
La suite de la matinée sera consacrée à recharger nos batteries, nos estomacs souffrant d'un dérangement passager.
Après-midi en mode "Easy rider" sur le site paradisiaque de Tad Saé, à 16 km de Louang Prabang. Il s'agit d'un ensemble de cascades étagées dans la forêt, avec plusieurs bassins où il est possible de se baigner. En ces jours de forte chaleur, cette eau fraîche est la bienvenue.
En soirée, nous découvrons d'autres quartiers de LP. Nous sommes sous le charme et décidons de prolonger d'un jour cette étape.
Cérémonie matinale de recueil des
offrandes
retour à bon port
Cérémonie matinale de recueil des
offrandes
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Dimanche 29 octobre 2017 - Louang Prabang
Une journée relax, en mode Lao, avant de quitter LP demain. Après avoir acheté nos billets de bus pour Phonsavan, nous prenons le ferry navette pour aller explorer l'autre rive du Mékong.
De l'autre côté, c'est un tout autre monde qui nous attend. Très peu de touristes, un paysage plus rural, des petits villages aux allures très modestes pour ne pas dire pauvres. Nous partons à la recherche d'un village de potier, mais une fausse information nous fera prendre le mauvais chemin. Nous ne le trouverons pas.
Retour à LP. Demain, départ de bonne heure pour Phonsavan.
Père et fille
Le ferry navette entre deux rives
Sur les quais de LP
Père et fille
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Lundi 30 octobre 2017 - Phonsavan
Journée de transit entre Louang Prabang et Phonsavan. 260 km seulement, mais 8 heures de bus sur une route qui se tortille entre des montagnes qui ressemblent à s'y méprendre au massif ardéchois. Un virage tous les trente mètres. Phonsavan est la nouvelle capitale de la province de Xieng Khouang, à l'Est, frontalière avec le Vietnam. Sa population est d'environ 57 000 habitants. Elle se trouve à une altitude de 1100 m. Changement de paysage, nettement moins tropical. Plus de pins, moins de bananiers. Un vaste plateau bordé de montagnettes. Les maisons sont plus coquettes. On sent un meilleur niveau de vie.
La température a fortement chuté. Ce soir, on se réchauffe autour d'un feu de bois en préparant la journée de demain.
Mardi 31 octobre 2017 - Phonsavan
Frais au lever 14°c, mais grand beau. Nous avons rendez-vous avec l'histoire aujourd'hui. Accompagné de Khong, le propriétaire de la guesthouse, nous partons à la journée découvrir la plaine des Jarres. Elle porte ce nom car, en plusieurs endroits, on trouve de grandes jarres taillées dans la pierre. Leur histoire et leur utilisation sont mal connues. Une archéologue française, Madeleine Colani, s'est penchée sur le sujet vers 1930, mais, on ne l'a plus revu. Elle serait tombée dedans. Voir ce lien Wikipédia pour plus d'infos.
Mais le plus surprenant de la journée se situe dans la découverte de la guerre secrète du Laos. Khong nous en parle longuement. Nous découvrons une histoire incroyable. La CIA a mené entre 62 et 73 une de ses plus grandes opérations secrètes. Elle a créé une base aérienne à Long Chen, au coeur du pays. De cette base décollerons des avions pour bombarder le Laos et le Nord Vietnam. Le mauvais temps ne permettant pas toujours d'atteindre les cibles, les pilotes larguaient les bombes sur le secteur de la plaine des Jarres avant d’atterrir.
Le Laos est le pays le plus bombardé au monde. Il a subi en moyenne un bombardement toutes les 8 minutes pendant 9 ans. 10 millions de tonnes de bombes de toute nature ont été larguées sur son sol. Aujourd'hui encore, elles créent des victimes.
Bombe contenant des mines
Ces mines continuent de blesser ou tuer des enfants ou adultes dans les champs, les forêts.
Image explicative
Bombe contenant des mines
Ces mines continuent de blesser ou tuer des enfants ou adultes dans les champs, les forêts.
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Mercredi 1er novembre 2017 - Thakhet
Journée de transit entre Phonsavan et Thakhet. 410 km, 10h de voyage avec changement de bus à Paksan. Arrivée à la nuit tombée. Grosses difficultés pour trouver la Guesthouse, qui est faussement localisée sur Maps.me. Heureusement, deux jeunes filles nous assistent, et iront même jusqu'à nous prendre en selle sur leur scooter pour nous conduire au bon endroit. L'unique chambre disponible est crade et garnie d'un seul petit lit. On ne fera pas les difficiles. On aura mieux demain.
Thakhek est la capitale de la province de Khammouane. Située au bord du Mékong, en face de la ville thaïlandaise de Nakhon Phanom, elle compte environ 70 000 habitants. C'est dans ce secteur que notre ami Pierre Vaulot voulait s'implanter. Je l'ai connu en 2001, lors de notre cursus à l'Arsec, à Lyon. En 2011/2012, il logeait à la maison alors qu'il travaillait aux Francas de Savoie. Il est décédé à l'automne 2015 d'un stupide accident de vélo en montagne. C'est pour lui que nous avons choisi le Laos.
Jeudi 2 novembre 2017 - Thakhet
On prend notre temps ce matin. Par contre, un impératif, il me faut acheter un nouveau chapeau car j'ai oublié le mien dans le bus. On fonce au marché.
Dans l'après-midi, nous marchons jusqu'à la maison de Jean-Louis Padrun, un ami de Pierre Vaulot. Nous parlons longuement de Pierre et de ses projets aux Laos. Nous dînons avec eux dans un restaurant près de la guesthouse.
Vendredi 3 novembre 2017 - Thakhet, Ban Tham
En compagnie de Jean-Louis et de sa femme nous nous rendons à Ban Tham, le village dans lequel Pierre a construit une miellerie. Nous rencontrons le Pro Ban (Chef de village) qui a bien connu Pierre et l'a accompagné dans ses projets. La Miellerie a finalement peu fonctionné. Quand Pierre était absent (retour en France pour ses contrats avec les Francas), le matériel disparaissait ... Aujourd’hui, les locaux sont devenus municipaux.
Nous allons rencontrer les enfants de l'école du village pour laquelle Pierre a mené plusieurs projets de développement. Il a notamment réalisé l'électrification des locaux.
Les enfants chanteront plusieurs chansons pour notre bienvenue.
Balade à pied dans ce village de mille âmes dans lequel Pierre voulait finir sa vie. La rivière passe à proximité du terrain sur lequel il voulait construire une maison.
Nous prenons ensuite la route de la grotte des Bouddhas, à quelques kilomètres. Découverte par un chasseur du village apercevant des chauve-souris sortant de la falaise, elle contient de magnifiques bouddhas en or ! Photos interdites à l'intérieur. J'ai pu prendre un cliché clandestin de la porte d'accès.
Puis retour à Thakhet où nous poursuivons jusqu'à la tombée de la nuit à évoquer son souvenir et à parler de la société laotienne.
Demain, un long déplacement nous attend. Nous descendons toujours plus au Sud, à Paksé.
Les enfants de l'école de Ban Tham
Les porteurs du foulard rouge
Les bons élèves !
Les enfants de l'école de Ban Tham
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Samedi 4 novembre 2017 - Paksé
Journée de transit entre Thakhet et Paksé. 336 km, mais 8h de bus ! Un temps tout grisou nous accueille, avec même une averse. Petit désagrément du jour : la perte de mes lunettes de vue. Heureusement, une paire de secours est dans le sac.
Dimanche 5 novembre 2017 - Paksé
Temps grisou avec averses ce matin. Du coup, on traine au lit. Cet après-midi, organisation des jours suivants et grande balade en ville.
Petit mangement dans la rue
Maisons coloniales
Petit mangement dans la rue
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Lundi 6 novembre 2017 - Paksé, le plateau des Bolavens
Journée de découverte et de rencontre aujourd'hui.
Nous partons avec 6 autres personnes parcourir le plateau de Bolavens. Une boucle de 200 km pour visiter cascades, plantations et villages ethniques. Le temps est clément, un ciel d’éclaircies, une température agréable, un petit groupe sympa, bref, une belle journée.
Mais la cerise sur le gâteau, c'est Christophe Guillard, un vendéen tombé en amour du Laos. Il a adopté deux jeunes filles orphelines et créé une association "Sabaïdee bonjour", qui vient en aide au village de Ban Senvang sur des projets éducatifs essentiellement. Nous passons un long moment à l'écouter parler du Laos. Il nous parle du principe de l'enfant roi au Laos. Les enfants sont élevés sans contrainte. Est-ce pour cette raison qu'une fois adulte, ils sont plutôt "lazy" ?
Au village de Phasuam, un vieil homme fabricant des filets de pêche nous joue un air sur sa guitare à trois cordes- voir la vidéo.
Demain, nous quittons Paksé pour Champasak. Courte étape de 35 km.
Lever de soleil de la terrasse de la
guesthouse
Cascade Tad Fane
120 m de haut
le petit chaperon
prend les eaux
Lever de soleil de la terrasse de la
guesthouse
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Mardi 7 novembre 2017 - Champasak
Nous arrivons en milieu de matinée à Champasak. Le soleil plombe. Il fait trop chaud pour partir à bicyclette visiter le site archéologique du Wat Phou. Nous reportons cela à demain matin. Grande balade dans le village, planté tout en longueur sur les bords du Mékong. Le cadre est reposant. Le village est tranquille.
Cet après-midi, nous paressons un peu, tout en préparant le séjour en Inde.
En soirée, nous assistons à une projection de "Chang", un film documentaire sur la vie d'une famille laotienne dans la jungle au début du XXe siècle. Le film a été tourné en 1924 dans le Nord du Laos par l'équipe de réalisateurs de "King-Kong" (pas d'effets spéciaux, focale fixe). Il est donc muet. Griotte sur le gâteau, une douzaine de musiciens du théâtre d'ombres de Champasak accompagne en direct la projection. Une belle soirée, tant sur le plan de la découverte ethnologique, que sur le plan musical.
Mercredi 8 novembre 2017 - Champasak, le Wat Phu
Le programme du jour est culturel. De bonne heure (8h), nous enfourchons nos bicyclettes pour prendre la route qui mène au Wat Phu, un complexe hindouiste d'architecture Kmère classé au patrimoine mondial. Il est situé à 12 km de Champasak, au pied de la montagne Phu Kao. La route est plate et longe le Mékong. La balade d'accès est magnifique. Maisonnettes proprettes ou pauvrettes, buffles au champ, temples, rizières, tout cela sous un soleil généreux.
Le site du Wat Phu a été occupé successivement par plusieurs temples dès le Ve siècle. Certains auteurs situent à cet endroit la capitale du royaume de Chenla (Tchen-La de Terre) fondée par le roi Shresthavarman à cette époque.
L’ensemble des constructions visibles ont été construites par les Khmers qui administrèrent le Laos pendant une grande partie de l’Empire khmer (Xe au XIIe siècles).
Par la suite, Wat Phou devint un sanctuaire bouddhiste très vivant et l’est resté jusqu’à nos jours : chaque année, en janvier ou février, a lieu un pèlerinage qui attire de nombreux fidèles Lao coïncidant avec la fête bouddhiste du Makha Busa.
Au retour, nous avons mérité une Lao, la bière locale, bien fraîche ! C'est notre rendez-vous quotidien.
La vie se la coule douce
au bord du Mékong
sourire d'enfant
Le Mékong en pente douce
La vie se la coule douce
au bord du Mékong
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Jeudi 9 novembre 2017 - Les 4000 îles, Don Khon
Journée chaotique pour notre transfert sur Don Khon. Le chauffeur du mini-van qui devait nous conduire de Champasak à Nadasang, le port d'embarquement vers les 4000 îles, nous a tout simplement oublié ! La rigueur du Laotien est inversement proportionnelle à sa sympathie.
Une journée qui avait si bien commencé avec le soleil caressant le miroir du Mékong.
Après 2 heures d'attente, un brave homme nous dépose au bord de la nationale, nous disant qu'il y a plein de bus qui descendent vers les 4000 îles.
Après une heure d'attente, on s'entasse dans une camionnette tuk-tuk déjà surchargée. Tant bien que mal, on parvient à s'asseoir entre les sacs, les plantes, les provisions...
A chaque arrêt, une dizaine de mamas prennent d'assaut le tuk-tuk pour essayer de vendre leurs poulets grillés ou autres.
Nous finissons par arriver à bon port et à embarquer dans une pirogue qui nous dépose à Don Khon.
Notre bungalow dispose d'une petite terrasse qui donne sur le Mékong. Nous sommes là pour six jours. Ça commence bien. Un hamac est tendu pour notre détente. On respire.
Le Mékong, au petit matin
Pause Tuk-tuk
les marchandes
Arrivée à Don Khon
Le Mékong, au petit matin
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Vendredi 10 novembre 2017 - Les 4000 îles, Don Khon
Prise de contact avec l'île ce matin. Nous parcourons la partie ouest jusqu'à la plage. Un grand soleil s'envole dans le ciel. Nous cherchons l'ombre. Une petite brise nous rafraîchit. Nous sommes enchantés par les paysages de l'île.
Déjeuner sur la plage et retour à la guesthouse. Le hamac nous attend.
Et la journée passe tranquillement jusqu'au coucher de soleil.
Samedi 11 novembre 2017 - Les 4000 îles, Don Khon
Nous tentons de faire le tour de l'île en vélo ce matin, mais au bout de quelques centaines de mètres, nous faisons marche arrière. Le chemin est détrempé. Impraticable. Hier, une averse tropicale a déversé des seaux d'eau.
Nous partons à pied jusqu'aux chutes d'eau de Pa Soi, sur la rive Est de l'île. En chemin, nous tombons sur une équipe en train de mettre le riz en sac. Allez hop, une vidéo.
Retour pour le déjeuner chez Fred et Léa, un couple franco-laotien, et sieste. Le rythme est calé.
Dans l'après-midi, balade sur l'ancienne voie de chemin de fer qui reliait les îles de Don Det et Don Khon ensemble. Il subsiste une vieille locomotive.
Dîner d'un poisson du Mékong au barbecue avec salade de papaye. La vie est belle.
Notre bungalow sur la rivière
Cette année, la mode est au rayé
grues
Notre bungalow sur la rivière
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Dimanche 12 novembre 2017 - Les 4000 îles, Don Khon
Nous partons de bonne heure, afin d'éviter la trop forte chaleur du milieu de journée. Cap sur le Sud de l'île. Il subsiste là des installations portuaires qui permettaient aux bateaux français, militaires ou civils, de passer les rapides du fleuve. En effet, au niveau des 4000 îles, le Mékong devient impropre à la navigation en raison des chutes d'eau. L'empire colonial français décide alors la construction d'une voie ferrée pour permettre aux bateaux de passer cet obstacle. Les bateaux étaient chargés sur un wagon plateforme et une locomotive les tirait jusqu'au nord de l'île pour rejoindre la partie navigable.
Cette voie a été utilisé à des fins militaires et commerciales jusqu'à la création de la route coloniale 13 dans les années trente.
Puis au retour, nous allons découvrir les imposantes chutes d'eau Tad Somaphit et Li Phi, au Nord-ouest de l'île. A cette époque de l'année, l'eau du Mékong est couleur café au lait, tant elle charrie les limons.
Sieste après le déjeuner. Balade au soleil couchant. Ici, il décline à partir de 17h et se couche vers 17h45. A 18h, c'est nuit noire.
Pour le dîner, nous optons pour un restaurant nommé Fleur du Mékong. Il propose une cuisse de canard à la patate douce et aux épices, le tout arrosé d'un verre de vin. Ça nous change des noodle soup !
Lundi 13 novembre 2017 - Les 4000 îles, Don Khon
On m'a cassé ma Marcé ! Elle se réveille toute fiévreuse ce matin. Je deviens l'infirmier de service pour la journée. J'espère que ça ira mieux demain.
Mardi 14 novembre 2017 - Les 4000 îles, Don Khon
Le service infirmier est resté ouvert toute la journée. Marcé est sur la bonne pente. Elle a légèrement dîner d'un poisson grillé. Demain, retour à Paksé avant le passage en Thailande.
Pêcheurs sur le Mékong
Le Mékong; très latge
au bas des 4000 îles
la victime
Pêcheurs sur le Mékong
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