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Chili
Mercredi 24 janvier 2018 - Santiago du Chili
En route vers Santiago dans la voiture d'Eduardo, Mo et Fédé. Ils viennent prendre un vol pour Haïti et nous déposent dans la banlieue de Santiago. Nous les quittons avec un pincement au cœur tant nous étions bien ensemble.
Nous rejoignons facilement l'appartement Airbnb réservé pour notre séjour.
Jeudi 25 janvier 2018 - Santiago du Chili
Petite journée, gros repos. Balade en ville à la recherche d'une carte sim locale. Quelques achats pour sustenter nos corps en pleine croissance. Visite de l'ancienne gare Mapocho, devenue aujourd'hui un centre culturel. C'est un bel édifice du début du XXe siècle.
Vendredi 26 janvier 2018 - Santiago du Chili
Attention, les Clopins clopants repassent en mode actif aujourd'hui. Balade à pied jusqu'au Cerro San Cristobal pour apprécier le point de vue sur la ville et saluer la vierge qui se trouve représenter ici depuis l'an 1646. Descente jusqu'à la place d'Armes, qui baigne dans une ambiance cubaine aujourd'hui, et déguster les empanadas du Rapido, une institution ici.
Vers 17h, nous rejoignons Ximena, une cousine qui nous emmène en voiture chez Patricia. C'est là que les cousines ont choisi de se regrouper pour cette soirée conviviale.
Bienvenue au Chili !!!
Derrière nous, l'Aconcagua, sommet
le plus haut du continent américain 6960 m
Marcela et sa tante Maria
Bienvenue au Chili !!!
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Samedi 27 janvier 2018 - Santiago du Chili
Journée souvenir à Maipu, la ville de banlieue où vivait la famille de Marcela. Nous retrouvons le quartier, l'énorme temple monument aux héros de l'indépendance, la petite maison. Sa nouvelle propriétaire, Doris, nous accueille les bras ouverts. Marcela découvre les transformations apportées.
Ce soir, nous accueillons Nancy, une cousine du côté de papa.
Dimanche 28 janvier 2018 - Santiago du Chili
Ce matin, nous changeons d'appartement. Le nouveau est situé au 16e étage d'un immeuble du centre, avec piscine ! Mais bon, n'étant pas très aquatiques, je crois que nous n'en profiterons pas.
Après le déjeuner, nous prenons le chemin du musée d'art pré-colombien, situé près de la Moneda. Collections riches et bien présentées.
Nous voulions enchaîner avec un terremoto (cocktail à base de vin nouveau, sorbet à l'ananas, un doigt de Fernet) à la Piojera, une institution à Santiago. Malheureusement, c'est fermé. Nous retournerons demain.
Au retour, nos pas nous mènent par hasard devant un ancien centre de torture de la dictature Pinochet. Sur le trottoir, des plaques à la mémoire des disparus ont été installé.
Nous rencontrons là un couple de français qui nous parle d'un musée créé en 2008, le musée de la mémoire et des droits de l'homme. C'est une heureuse nouvelle pour nous qui pensions que le Chili était en reste sur le travail de mémoire. Nous irons demain.
Bernardo O'Higgins
Libertador du Chili, aux côtés de José de San Martin
Le Templo Votivo de Maipu
Monument dédié aux héros de l'indépendance du Chili et à la Vierge
Sur le trottoir des plaques mémoires
Bernardo O'Higgins
Libertador du Chili, aux côtés de José de San Martin
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Lundi 29 janvier 2018 - Santiago du Chili
Journée bien remplie des retrouvailles et des découvertes.
Retrouvailles avec Lucy, que Marcela considère comme sa tante. Voisine et meilleure amie de sa maman, Marcela a beaucoup d'affection pour cette dame qui a partagé son enfance. Elle tient une petite boutique d'arts créatifs dans le centre de Santiago avec son fils Carlito.
Les retrouvailles suivantes ont lieu au Mercado central, à quelques blocs. Pour ceux qui ne connaissent pas l'urbanisme des villes d'Amérique du Sud, il est organisé sur la base de rues perpendiculaires, placées tous les cent mètres. Un bloc d'habitation représente un carré de 100 mètres sur 100 mètres. La numérotation des habitats ou commerces est métrique, ce qui rend facile la recherche d'une adresse.
Le Mercado, le ventre de la ville, nous y allons pour déguster le Porotos granados con mazamorra. C'est un plat chilien à base de haricots et de crème de maïs. Nous nous retrouvons dans un des petits restaurants populaires comme les marchés du monde en recèlent. Cuisine maison, ambiance chantante. Moment savoureux.
Nous faisons ensuite une longue marche pour aller visiter Palletas, une fabrique de glaces crée il y a trois an par le mari d'une cousine. Ils ont déjà 80 employés et 48 points de vente. Petite déception, nous qui rêvions d'entrer dans la salle de fabrication et de goûter à tous les parfums ! Nous restons à l'extérieur en raison des normes d'hygiène et salivons.
Long déplacement ensuite pour rejoindre le Musée de la mémoire et des droits humains, une création de la Présidente Michelle Bachelet en 2010. Malheureusement, il est fermé le lundi, mais en plaidant notre cause, nous réussissons à entrer dans le vaste hall d'accueil qui abrite une exposition de tous les lieux de mémoires créés au Chili. Même si on peut déplorer que le dictateur Pinochet n'ait pas été jugé, le travail de mémoire sur cette période sombre de l'histoire du pays a été réalisé.
Nous marchons enfin jusqu'à la Piojera, véritable institution à Santiago, pour découvrir le fameux Terremoto (cocktail à base de vin nouveau, sorbet à l'ananas, un doigt de Fernet) . C'est un vrai bar où l'on se retrouve entre amis pour boire. C'est le seul endroit où l'on ne voit personne le nez dans le smartphone. C'est un signe !
Nous en prendrons deux, tellement ça coule tout seul. Le retour à la maison se fera, bras dessus, bras dessous, clopins clopants. Hips !
Lucy et Carlito, son fils
devant leur boutique
les retrouvailles
le moderne et l'ancien
Lucy et Carlito, son fils
devant leur boutique
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Mardi 30 janvier 2018 - Rancagua
Ce matin, nous quittons Santiago pour une journée étape à Rancagua, la ville de naissance de papa Efrain. Il nous a donné quelques points de repère, la maison familiale, le lycée, le commerce de bijouterie horlogerie de ses grands parents. Nous avons sillonné le centre ville sur les traces de sa jeunesse. Hormis le lycée complètement rénové, nous n'avons pas trouvé grand chose... La maison familiale a cédé la place à un parking. En discutant avec les gérants de la plus ancienne bijouterie de la ville, nous ne trouvons pas la trace des Guzmans de l'époque.
Par contre, une belle surprise nous attendait au lycée. Un orchestre de jeunes a été créé voilà un an. Nous les avons écouté en répétition. Formidable. Ils nous ont scotché par le niveau acquis en à peine une année.
Ce soir, nous prenons le bus de nuit pour Temuco, capitale de la région Araucanie, le pays des Indiens Mapuches. Nous resterons sur le secteur quatre jours.
Plaza Los Heroes
Bernardo O'Higgins
Maison face à l'entrée du lycée
Plaza Los Heroes
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Mercredi 31 janvier 2018 - Temuco
Arrivée de bonne heure ce matin, et installation. Rafraîchissement et découverte de la ville. La température matinale a perdu quelques degrés. Il nous faut remettre des chaussettes et nos vestes. Le paysage change. Forêt de pins, et toujours des sommets enneigés du côté de la Cordillière. Nous sommes à 670 km au sud de Santiago.
Visite du Musée régional de l'Araucanie. Petit mais très intéressant musée d'ethnologie sur la culture Mapuche, les indiens natifs de cette région.
En après-midi, visite du musée national ferroviaire Pablo Neruda. Les trains ont bercés l'enfance du poète et tiennent une place importante dans son imaginaire. Son père travaillait aux chemins de fer et l'emmenait souvent avec lui. Il a grandi à Temuco jusqu'à ses seize ans.
La visite guidée nous emmène dans le train présidentiel. Wagon allemand de 1930 avec salon, chambre à coucher pour Monsieur, chambre à coucher pour Madame, et une porte dérobée entre les deux pour un passage discret. Il a servi jusqu'en 1994. Salvador Allende a dormi dedans. Émotion.
Mo & Ma
Les Clopins clopants
Mo & Ma
Visite au Musée régional d'Araucanie
Ethnologie Mapuche
Poterie avec le symbole des deux
sexes
Maisons de Temuco
Visite au Musée régional d'Araucanie
Ethnologie Mapuche
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Jeudi 1 février 2018 - Pucon
Nous louons une petite voiture pour notre séjour sur Pucon. C'est une petite ville très touristique, avec les activités aquatiques du lac de Villarica, les nombreux parcs naturels alentours et son volcan magnifique. Il domine l'horizon, le cône parfait avec son sommet enneigé. Demain, nous montons à sa rencontre.
Cet après-midi, c'est détente et soin du corps au thermes de Los Posones, sur les bords du rio Liucura. Les eaux sont chargées en cuivre, fer, sulfate et zinc. Nous en ressortons comme neuf.
Autour de nous, le paysage est devenu alpin. Forêt de pins, sommets enneigés, vaches en prairies. Savoie, tiens toi bien, nous nous préparons au retour.
Vendredi 2 février 2018 - Pucon
Ce matin, c'est volcan. 20 kilomètres de route d'accès, dont la moitié en piste, et nous arrivons au départ des remontées mécaniques qui permettent l'hiver la pratique du ski sur les flancs de la montagne. Deux heures de montée sous le soleil, et nous atteignons les premiers névés. Une brise légère nous rafraîchit.
Pique-nique au soleil. Nous passons un long moment à écouter le silence et apprécier le paysage. Le soleil commence à se faire sentir.
Retour au bercail en passant par le port et la plage de Pucon. Ici, c'est la haute saison. Un peu comme le mois d'août au lac du Bourget.
Le volcan Villarica
Les thermes de Los posones
Eucalyptus géant
Le volcan Villarica
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Samedi 3 février 2018 - Pucon
Une journée Whoua, une journée whou dans la Réserve naturelle El Cani. Les Clopins clopants au sommet de leur art. Une journée de pleine nature avec une balade de 1100 mètres de dénivelée. Record battu ! On est rentrés fourbus, mais heureux.
Tout à commencé vers 10H30 quand nous avons pris la route pour Pichares, à 20 km à l'Est de Pucon. Partis de 380 mètres, nous grimpons jusqu'à 1500 mètres, au Mirador, offrant une vue circulaire sur les quatre volcans environnants. Le temps est idéal.
Le parcours offre une grande diversité de flore, d'arbre. Nous traversons une forêt qui ressemble à une cathédrale, tant les Coihues sont gigantesques. Ils nous regardent passer, sans bouger. Je ne voudrais pas être là le jour où ils seront en colère.
Au sommet, la vue est étourdissante. Belle récompense après quatre heures de montée.
Des jeunes font du camping près des lagunes. Il y a du monde mais on ne se gène pas. Dans les espaces de silence, on écoute les bruits de la forêt.
Chilco, tels des pendentifs
Pour Fleur
?
Tarentule en balade
Chilco, tels des pendentifs
Pour Fleur
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Dimanche 4 février 2018 - Villarica
Une journée cousinade dans la famille de Valentina, sa cousine qui habite Villarica. Elle a quitté Santiago voilà quatre ans pour gagner en qualité de vie. Villarica, c'est la ville qui a donné son nom au lac et au volcan. Là encore, la saison touristique bat son plein. Le cadre est enchanteur. Nous comprenons leur choix.
Une belle assiette de Porotos con rienda nous attend (haricots frais à écosser avec des tagliatelles), accompagnées de salades et crudités, et d'un verre de Gato Negro, un rouge charpenté agréable à boire.
Après le déjeuner, je profite des talents locaux pour compléter la collection de chansons pour enfants du monde avec trois enregistrements.
En fin d'après-midi, retour à Temuco pour rendre la voiture de location. Cette nuit, nous prenons le bus pour Puerto Montt.
Lundi 5 février 2018 - Puerto Montt, Chiloé (Ancud, Quemchi)
Le bus nous dépose de très bonne heure à Puerto Montt, 6h. Tout est fermé, pas un bar d'ouvert à l'horizon pour se réveiller d'un café. Nous errons dans les rues de la ville déserte en hurlant "café", "croissant". Il nous faudra attendre sept heures avant de pouvoir nous asseoir au chaud. Les températures matinales ont sérieusement fraîchies.
A neuf heures, nous nous présentons à l'agence de location de voiture, et là, patatras, nous apprenons que nous réservation ne pourra être honorée. Il n'y a pas de voiture de disponible ! Nous tombons des nues. Notre programme de découverte de Chiloé est complètement à revoir. Ils s'excusent platement et nous rembourseront. Mais, le fait est que nous nous retrouvons le bec dans l'eau.
Et c'est là que notre bonne fée va jouer son rôle, avec l'aide du réseau des amis. Nous avons rendez-vous à Ancud avec Reinaldo pour déjeuner. Reinaldo est consultant en agro-écologie et ami de Laurent et Armelle Balas. Il va nous guider dans Ancud pour trouver un véhicule disponible à partir de mardi soir. Voilà, c'est chose faite. Le ciel s'éclaircit.
La météo sur Chiloé est au grand soleil. La mer est d'un bleu profond. Les maisonnettes en bois et les bateaux de pêche posent des touches de couleurs dans ce paysage.
Reinaldo nous emmène jusqu'à Quemchi, à soixante kilomètres au Sud, chez Christy, notre hôtesse en Couchsurfing. Nous passons une belle soirée entre nouveaux amis.
La famille de Valentina, cousine
Le mari Max. Au premier rang, Angel, Alondra, Pedro et Alvaro
A table devant une assiette de
Porotos con riendas
Christy, et sa fille Sophia
nos Couchsurfeuses.
La famille de Valentina, cousine
Le mari Max. Au premier rang, Angel, Alondra, Pedro et Alvaro
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Mardi 6 février 2018 - Chiloé (Quemchi)
Une journée relax en compagnie de Christy. Professeur d'anglais dans un collège, elle est en vacances et disponible. Grasse matinée jusqu'à dix heures. On ne se souvenait même plus que cela existait. Petit déjeuner brunch et nous voilà en route pour visiter l'Isla Aucar, de l'autre côté de la baie, l'Isla de las almas navegantes, telle que la nommait Francisco Coloane, un auteur local. Nous découvrons les petites églises habillées de bois, qui font le charme de Chiloé. Pour nous, Chiloé c'est un peu la Bretagne. Il fait beau plusieurs fois par jour, si vous voyez ce que je veux dire.
Dans la baie de Quemchi, on élève des saumons. Ce sera notre menu de déjeuner, enfin il était 17h quand nous sommes passés à table. On traîne, on se laisse vivre aujourd'hui.
La petite église de l'isla Aucar
près de Quemchi
C'est écrit dessus
La petite église de l'isla Aucar
près de Quemchi
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Mercredi 4 février 2018 - Chiloé (Quemchi, Dalcahue, Castro)
Ce matin, nous rencontrons un auteur, Franscisco Coloane. Né à Quemchi en 1910, il est décédé en 2002. Considéré comme un des grands auteurs chiliens, il a beaucoup écrit sur Chiloé et la vie des gens d'ici. A découvrir dès que nous serons de rentrés au port. La ville a déménagé sa maison, oui j'ai bien dit sa maison, pour venir l'installer à Quemchi et en faire un musée. Elle se trouvait de l'autre côté de la baie. Regardez ce reportage, extrait de Thalassa. Vous allez en rester bouche bée. C'est la Minga, une tradition ancienne sur l’île.
Nous allons ensuite à Quicavi, un village sur la côte Est où Christy travaille. Petit clin d'oeil à l'école où elle enseigne l'anglais. Nous poursuivons ensuite la route jusqu'à Delcahue. Sur les quais du port, beaucoup de stand d'artisanat local et de touristes en balade. La laine des moutons de l'île fournit la matière aux tricoteuses qui rivalisent de talent pour confectionner bonnets, ponchos, pulls.
Christy nous emmène jusqu'à Castro, la "capitale" de Chiloé, où nous devons récupérer, enfin, une voiture de location. Nous passons de trop courts derniers moments à Castro ensemble, à visiter l'église St François. Toute en bois, et classée au patrimoine mondial, c'est une merveille. L'intérieur est magnifiquement travaillé. Quand on pénètre, c'est une vrai surprise. Habitués à la pierre, au marbre, nous n'avons jamais vu un tel édifice jusque là.
Arrive l'heure de la séparation des corps. Chère Christy, nous ne l'aurons côtoyé que deux jours, mais une relation forte s'est créée. Nous la quittons avec beaucoup d'émotion.
Nous nous rendons ensuite chez Valeska et Israël, nos hôtes en Couchsurfing pour les deux nuits suivantes.
La maison musée de Francisco Coloane
et la bibliothèque
Devant la maison musée
St Georges terrassant le dragon
La maison musée de Francisco Coloane
et la bibliothèque
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Jeudi 8 février 2018 - Chiloé (Ile de Lemuy, Cucao)
Ce matin, au volant de notre petite voiture de location, nous embarquons sur le ferry pour l’île de Lemuy, à quelque bordée de la côte de Chomchi. Cette petite île est une merveille. En termes de paysage, c'est un croisement de Bocage Normand, de Bretagne, avec des vaches au champ. Seule l'architecture de bois et tôle des maisons fait la différence. La route serpente en montagnes russes. Nous avons une pensée émue pour les cyclistes amateurs qui chauffent leurs mollets sur ces pentes.
Le long des côtes, des élevages de moules. Nous mettons le cap sur Detif, un village à l'extrémité de l’île. Longue balade le long de la plage. Quelques gouttes de pluie nous obligent à accélérer le pas.
Pause déjeuner chez Nancy et Gloria, deux sœurs de la soixantaine qui tiennent un petit Comedor. Une belle assiette de poisson frais, mais alors frais. Il venait juste de quitter l'école des poisson frais, major de sa promotion avec la mention" super frais". Pour faire glisser le tout, une caña de vino blanco ! Dehors, il fait grisou. Dedans, il fait bon.
Nous prenons ensuite la route de la côte Pacifique de Chiloé, du côté de Cucao. Les rouleaux sont impressionnants. Nous manquons de temps pour pouvoir les approcher. Il nous faut déjà retourner à Castro pour rendre la voiture.
C'est une soirée "Bolo de la casa" qui nous attend chez Valeska. Après le dîner, nous sortons faire un tour à Chomchi pour voir l'église et la ville. Au retour, Valeska sort sa guitare et Jojo pointe ses accords. Elle nous offre trois chansons.
Detif, sur l'île de Lemuy, l'église
le ferry qui traverse entre Chiloe
et Lemuy
Valeska dans ses oeuvres
Detif, sur l'île de Lemuy, l'église
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Vendredi 9 février 2018 - Puerto Montt, embarquement
Ce matin, nous quittons Chiloé pour nous rendre à Puerto Montt. Dans l’après-midi, nous embarquons sur le ferry Eden, de la Navimag, à destination de Puerto Natales.
Quatre jours de navigation à parcourir les fjords de Patagonie, et trois nuits à bords, sans wifi !!! Nous allons en profiter pour recharger nos batteries.
Nous quittons Chiloé avec une forte envie de revenir sur cette île si singulière.
Samedi 10 à lundi 12 février 2018 - Puerto Montt à Puerto Natales
Croisière tranquille le long des fjords de Patagonie. Le temps est plutôt clément avec nous. Nous partageons notre cabine avec Ida et Placido, un couple chilien de 77 et 74 ans. Ils sont toujours en activité car leur seule retraite ne leur permettrait pas ce genre de fantaisie.
Les repas rythment la journée. Promenade sur le pont, conférences sur la flore, la faune, le parc de Torres del Paine, sieste et films chiliens complètent l'emploi du temps.
Nous sommes déçus par l'absence d'animaux tels que baleines, pingouins, phoques sur le parcours. Nous avions rêvé paysages plus enneigés et glacés. Le réchauffement climatique est bien présent.
Débarquement à Puerto Natales vers 12h. Demain, nous prenons le bus de bonne heure pour El Calafate en Argentine, où nous attend le Perito Moreno.
Un loup de mer surveillant
l'embarquement
Notre ferry
Les Clopins clopants
légers comme l'air
Un loup de mer surveillant
l'embarquement
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