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Indonésie

Samedi 5 août 2017 - Jakarta

Nuit de transit entre Hong-Kong et Jakarta, avec une escale en pleine nuit à Kuala lumpur en Malaisie. Nous débarquons à 8h, décalqués par le manque de sommeil et la chaleur. Heureusement, Adi notre hôte nous attend et sa voiture est climatisée. Durant le trajet, il nous parle longuement de la période d'occupation hollandaise et des traces qu'elle a laissé. Nous apprenons que l'Indonésie est la quatrième pays le plus peuplé du monde 230 millions d'habitants, après la Chine, l'Inde et les USA. C'est le pays qui compte le plus de musulmans. Nous voyons énormément de femmes portant le voile. En cela, il nous rappelle l'Iran.

Il nous emmène au centre ville prendre un café local, aromatisé au gingembre. L'Indonésie est un pays producteur de café. Nous visitons ensuite le musée des marionnettes. Il dispose d'une riche collection, mais elle n'est pas mise en valeur. Prendre des photos est difficile en raison du manque d'éclairage. Le public est très jeune. Beaucoup de collégiens/lycéens en sortie scolaire.

Nous retrouvons les mêmes réactions amusées, curieuses, souriantes avec des "hellos" à la clé, qu'en Iran.

Sur la place centrale, nous visitons aussi l'ancien palais du gouverneur de l'époque' hollandaise. Puis, nous filons au "Market" pour déjeuner et goûter toutes sortes de préparation. Notre estomac va finir par se rebeller.

Dans l'après-midi, nous faisons un repérage à la gare, car demain soir, nous prenons le train de nuit pour Yogakarta. Puis, nous nous promenons en direction du "monument national", grand obélisque dressé pour l'indépendance du pays en 1945. 

Sentant que nous commençons à fatiguer après la courte nuit, Adi nous rapatrie à son domicile. Ses parents sont charmants. Ils ont longtemps vécu aux Etats Unis pour le travail du père. Adi parle un anglais parfait. Sa maman, très bonne cuisinière, a sorti le grand jeu. On se régale de saveurs nouvelles, quelques fois un peu trop "hot spicy" pour nous !

Le uku et l'équipe à Jojo seront de la partie bien sûr !

Le séjour en Indonésie commence très bien.

Dimanche 6 août 2017 - Jakarta

Une belle de nuit de repos. Il nous fallait bien ça !

Pour le petit déjeuner, Adi et sa maman nous ont préparé des spécialités ... mexicaines : tacos, buritos et pasadillas. C'est la nouvelle activité d'Adi. Son papa ayant une santé déclinante, il a quitté un job dans la finance pour créer son activité à domicile, la vente de repas mexicains. 

Et, il nous faut à nouveau reboucler nos sacs. Avant de nous déposer à la gare, nous partons visiter très partiellement un parc d'attraction consacré au pays : Mini Indonésie. Il présente les différentes îles qui composent le pays. Pris par le temps en raison du trafic, il nous faut quitter l'endroit trop tôt. Dommage.

Lundi 7 août 2017 - Yogakarta

Hier soir, nous avons pris le train de nuit pour Yogakarta. Ponctuel au départ et à l'arrivée. Il est bondé. Nous arrivons très tôt. Il nous faut patienter un peu avant de rejoindre la guesthouse et avaler un petit déjeuner. Douche, repos et organisation des visites pour les temples de Borobudur et Prambanan. 

Ici, la nuit tombe de bonne heure, vers 18h. La température devient agréable. Nous sortons visiter le marché de nuit. La population est vraiment très accueillante. Nous dégustons quelques préparations locales, au petit bonheur la chance. Sur la place, beaucoup de voitures à pédale illuminées avec sono pour l'ambiance.

Mardi 8 août 2017 - Yogakarta

Avant de nous rendre sur le site des temples de Prambanan, grande balade en ville pour en découvrir le centre, le quartier Keraton avec ses ruelles dans lesquelles il fait bon se perdre. Enfin, pas tout à fait. Nous tombons sur un café qui sert du café Luwak. Vous savez ces petites cerises de caféiers, avalées puis digérées sommairement par un petit animal, le luwak une espèce de civette, et enfin torréfiées. Nous nous laissons tenter par une dégustation. Il a goût très parfumé et doux. Nous apprendrons par la suite que cette production est devenue une industrie qui maltraite les luwaks. Du coup, il prend un goût amer !

Nous déjeunons dans les restaurants de rue, les warung. Pour l'instant, on s'en sort bien. Rien à signaler. La cuisine est délicieuse.

Mardi 8 août 2017

Les temples de Prambanan

Construit au IXe siècle par le souverain Rakaï Pikatan (un nom comme cela ne s'invente pas !). Complexe de temples hindouistes, le Candi Prambanan a été construit pour adorer le dieu Shiva. Il comptait 240 temples au total. La plupart ont été détruit par les éruptions volcaniques. 

Mardi 8 août 2017

Le ballet de Ramayana

Soirée magique dans le théâtre en plein air de Prambanan avec en toile de fond les temples éclairés pour assister à une représentation du ballet Ramayana. Une centaine de danseurs, musiciens et  chanteurs sur le plateau. Une danse qui utilise beaucoup les jambes pour les hommes et les mains pour les femmes, proche des danses indiennes.

Mo        &       Ma
Les  Clopins       clopants
Mo        &       Ma

Mercredi 9 août 2017

Le temple de Borobudur

Ce matin, lever à 3h pour quitter la guesthouse à 3h30 pour le site du temple de Borobudur. Nous serons sur place vers 5h pour le lever du soleil depuis une colline environnante. Enfin, c'est ce qui était prévu, mais lui le soleil en avait décidé autrement. Enfin, les vilains nuages. Bon, pas grave, nous reviendrons.

Vers 6h30, nous arrivons sur le site de ce temple du 8e siècle. Détruit au fil du temps par les éruptions volcaniques du Merapi, caché par les cendres et la jungle, il est redécouvert au 19e siècle par un hollandais. Le temple est à la fois un sanctuaire dédié au Bouddha, mais aussi un lieu de pèlerinage bouddhiste. C’est à la fois un stûpa et, vu du ciel, un mandala. Il forme un carré d’environ 113 mètres de côté.

Retour vers 11h à la guesthouse, repos et poursuite de l'exploration de la ville.

Demain matin, lever à 5h pour prendre le train pour l'extrême Est de Java où le volcan Kawah Ijen nous attend.

Jeudi 10 août 2017

Destination Banyuwangi.

Clopins du matin, chagrin. Nous enchaînons les courtes nuits. Heureusement, le Clopant est vaillant. Et c'est parti pour 14h de train en direction de Banyuwangi. Il est bondé. Touristes et locaux se partagent les wagons. Prises électriques, climatisation facilitent la vie à bord. 

Par la fenêtre, paysages de rizières., mais aussi du maïs. Nous traversons peu de zones inhabitées. Malheureusement, les vitres du train ne sont pas assez claires pour des photos. Nous voyageons avec deux charmantes étudiantes, Lilis et Indah. Elles rentrent chez elles pour le week-end. Il nous tarde d'arrivée. 

Nous arrivons à l'heure prévue. Nous devons saluer la précision des trains indonésiens. Ibu, notre hôtesse Airbnb a mandaté un taxi pour nous cueillir à la gare.

Vendredi 11 août 2017 - Banyuwangi

Une bonne nuit de repos après ces 14 heures de train omnibus (33 arrêts !)

Et nous voilà partis à la découverte de Banyuwangi. Nous qui pensions arriver dans une petite ville, quelle surprise. Le département dont Banyuwangi est la préfecture compte 1,5 Millions d’habitants !

Située au bord de la mer de Java, de ses plages, on voit l’île bénie des dieux, Bali. Elle a des airs de stations balnéaires, avec des maisons colorées et des restos plus chics. La matinée est consacrée à l’organisation de la montée au Ijen, prévue dans la nuit (Départ à 0h30) et au transfert ensuite sur Denpasar.

L’après-midi, Ibu nous emmène visiter sa ville, la plage de Palau, le marché et ses sourires.

Il nous pleut des "Hello" en veux-tu en voilà !

Nous rentrons dès la nuit tombée pour nous coucher tôt. Nous avons trois heures pour nous reposer un peu.

Au fait, il ya des nouvelles vidéos en page d'accueil.

Samedi 12 août 2017 - Kawah Ijen

Clopins de la nuit, et c'est parti. C'est à 00h précise que le réveil nous sort d'un court sommeil.

00h30, un véhicule nous attend devant la porte de la guesthouse. Le temps de prendre un trio d'italiens, et nous voilà en route pour rejoindre le flan est du Kawah Ijen, tout ensommeillés encore. 

02h00, nous voilà sur le parking d'accès au volcan, prêt à en découdre. Première mauvaise surprise : près d'une centaine de voitures et minibus sont déjà là ! C'est la foule des grands jours. Dans le baraquement où l'on nous équipe en masque et frontale, on entend l'anglais, l'italien, l'espagnol, le chinois... Deuxième mauvaise surprise : on attend, on ne sait pas pourquoi, mais on attend. Nous comprendrons ensuite que les locaux ont la priorité, quand nous les doublerons dans la montée.

02H45, notre groupe se met en branle. Le chemin d'accès s'étire à flanc de volcan sur 3 kilomètres. Je n'ai pas réussi à déterminer le dénivelé, mais autour de 600 mètres environ. Le premier kilomètre est agréable, par contre les deux derniers sont raidasses. Ça calme les ardeurs. La nuit est magnifique. Une belle lune éclaire le chemin. Nous pouvons même éteindre les frontales à certains moments. Le ciel est constellé d'étoiles. La caravane d'étire dans la nuit. On devine le chemin au loin grâce à ces petites lucioles qui avance à grand pas. Pour ceux qui en sentent le besoin, un service de "taxis" charette existe.

04h15, nous arrivons au bord du cratère. Il y a encore plus de monde qu'au départ ! C'est l'embouteillage. Nous sommes en très haute saison et c'est samedi, le week-end pour les locaux. La descente vers le fond du cratère devient périlleuse, car il y a ceux qui descendent, et ceux qui remontent. Et tout ce beau monde se croise sur un chemin très escarpé, voir vertigineux. Sans oublier les mineurs qui remontent avec deux paniers de souffre en équilibre sur l'épaule. C'est surhumain. J'ai à peine réussi à décoller du sol ce chargement quand eux le remontent deux à trois fois par jour du fond du volcan. Au bout d'une demi-heure de descente, nous sommes bloqués. Plus rien ne bouge. Par bonheur, nous voyons au loin "le blue fire", ces flammes bleues dans la nuit dues à la combustion des vapeurs de souffre.

Au bout d'une demi-heure d'attente, nous décidons de remonter, un peu dépités. Et comble de malchance, le brouillard et la fumée nous empêche de voir le lac couleur turquoise que se trouve au fond du cratère.

Par bonheur, nous croiserons des chanceux qui nous passeront leur images. Un père et sa fille assistent à la "fabrication du souffre". Les mineurs canalisent les fumées dans un gros bidon, type huile de garage. Les vapeurs condensent et le souffre liquide tombe dans l'eau du lac et se solidifie. 

09h00, retour à la guesthouse, petit déjeuner, douche et sac. Pas de temps à perdre, nous devons être à Denpasar ce soir, sur l'île voisine de Bali.

Bali est la plus touristique des îles indonésiennes. Les paysages changent le long de la route qu'emprunte l'autocar. Beaucoup de rizières, la plage, des temples hindouistes. Les mosquées et les femmes voilées disparaissent.

Notre réservation Airbnb est très cosy, mais nous n'aurons pas le temps d'en profiter longtemps. Nous prenons l'avions demain à 07h du matin pour Ende, sur l'île de Flores.

Dimanche 13 août 2017 - Bajawa, île de Flores

Et encore un Clopin du matin, lever 04h pour prendre l'avion pour Ende. L'aéroport de Denpasar est assez loin du centre. Il nous faut presque 1 heure de trajet. Aménagé sur une presqu'île, il est bordé par la mer. Dès le décollage, on peut voir par les hublots toutes les îles environnantes. Atterrissage à Ende à 10h30. La fatigue des courtes nuits se faisant sentir, nous allégeons le planning et faisons l'impasse sur le village de Moni et le volcan Kelimutu. Nous partons directement pour Bajawa, dans la parte montagneuse de Florès. Nous voyageons en bus local.

Le réseau routier ressemble à celui de la Corse. On ne parle pas en kilomètres, mais en temps de transport. Il nous faut plus de 3 heures pour faire les 126 km. C'est genre virage à droite, suivi d'un virage à gauche, suivi d'un virage à droite. Et ainsi de suite.

Mais, pas de soucis, le trajet sera bien occupé. Nous avons la chance de rencontrer Ambros, étudiant séminariste qui veut devenir prête. L'île de Flores est à dominante catholique, contrairement à Java la musulmane et Bali l'hindouiste. Il parle un très bon anglais, mais aussi espagnol. 

Il nous permet de mieux comprendre l'Indonésie et ses habitants. Nous le quittons à Bajawa, lui poursuit le trajet jusqu'à Ruteng, village où nous serons dans 3 jours. Nous le retrouverons là pour les fêtes de l'indépendance le 17 août.

Nous prenons nos marques chez Marselino Homestay, et en attendant le patron, nous papotons un long moment avec deux allemandes globe-trotteuses. Les rencontres avec les voyageurs sont d'une simplicité déconcertantes.

Nous organisons la journée du lendemain en profitant de leurs expériences.

Lundi 14 août 2017 - Bajawa

Une journée à la découverte des villages traditionnels de Bela et Luba, et des sources thermales de Malanagé. Nous ferons tout cela en scooter avec l'accompagnement de Ignasius, notre guide local pour la journée. Bajawa est une petite ville de 18 000 habitants, dans un écrin de montagne à 1200 mètres d'altitude. La température est très agréable en journée et fraîche la nuit. Ici, on cultive le maïs et on élève des porcs. Dans les alentours, on cultive aussi le café, le soja, les noix de macadamia, on trouve des noix de coco en abondance.

Le contact dans les villages est facilité par la présence de Ignasius. Les habitants ne parlent pas du tout anglais. Une centaine de personnes vivent ici, dont une multitude d'enfants souriants. Au centre du village se trouvent les "nado"​ symbolisant les hommes, et les "baga" symbolisant les femmes. Il y en a un par "clan". Ils servent aux rassemblement rituels.

Quand ils construisent une nouvelle maison, ils sacrifient un buffle et un porc en offrande aux ancêtres et ils dansent.

Dans l'après-midi, nous ouvrons une porte du paradis dans les eaux thermales de Malanagé. A cet endroit, deux sources se rejoignent, une très chaude, et l'autre froide. De leur rencontre, une eau variant entre 35 et 40 degrés vous masse le corps. Un vrai bonheur. Nous en profitons aussi nous laver, car à la guesthouse, pas d'eau chaude !

De retour au village, nous passons par le marché des fruits et légumes pour acheter notre dîner. Nous dégustons plein de fruits inconnus par nos papilles à ce jour.

Et encore, une belle moisson de "hello" tout au long de la journée. Si t'as pas tes 100 hello par jour, c'est pas une bonne journée !

Mardi 15 août 2017 - Bajawa

Une journée de repos pour les Clopins clopants. Balade au marché des fruits et légumes. Rencontre et échange avec les voyageurs de la guesthouse.

Mardi 15 août 2017 - Bajawa

Une journée de repos pour les Clopins clopants. Balade au marché des fruits et légumes. Rencontre et échange avec les voyageurs de la guesthouse.

Mercredi 16 août 2017 - Ruteng

Une journée de transit entre Bajawa à Ruteng. 136 km, mais 4 heures de route  en taxi partagé avec une famille française. Nous la retrouverons sur l'île de Lombok dans 10 jours. Lors d'une pause pipi, nous rencontrons un groupe de jeunes locaux en pique nique après une partie de pêche. Ils nous offrent du poisson fraîchement grillé et du Raka, un alcool local tiré du palmier. 

Tout au long de la route, nous traversons des petits villages vivant de l'agriculture locale et d'élevage. Nous sommes en pays Manggarai. Les Manggarai sont un groupe ethnique d'Indonésie habitant l'ouest de l'île de Florès dans la province des petites îles de la Sonde orientales

Un peu avant Ruteng, toute une tribu de petits singes en liberté nous souhaitent la bienvenue sur le bord de la route. Le chauffeur nous prévient : méfiez-vous, ils sont chapardeurs.

A Ruteng, nous avons réservé une chambre au couvent Santa Maria. Sister Hyacinta nous accueille. La chambre est propre et confortable, avec douche et eau chaude.

Nous retrouvons ensuite Ambros pour déjeuner. Nous l'avons rencontré trois jours auparavant dans le bus pour Bajawa. Nous sommes très heureux de le revoir. Il sera notre guide pour ces trois jours à Ruteng.

Il nous emmène visiter le marché local. Au stand boucherie, il faut avoir le coeur bien accroché. Nous en profitons pour acheter des légumes pour le dîner.

Jeudi 17 août 2017 - Jour de l'Indépendance nationale

Une journée de fête pour les Clopins clopants en compagnie d'Ambros, notre nouvel ami. Il se destine à la prétrise. Une belle rencontre qui illumine cette journée. Il nous rejoint dès 8h pour nous conduire aux festivités du 72 e anniversaire de l'Indépendance de l'Indonésie.

En centre ville, sur un grand terrain qui sert aussi de terrain de football, nous assistons à une parade militaire pour la levée du drapeau, à un concours de majorettes, à des danses traditionnelles. Tout ce que la ville compte d'enfants est là. S'ils ne sont pas sur le terrain, ils sont autour. Ambros nous apprend les mots que l'on peut leur lancer ou leur glisser à l'oreille pour les faire s’esclaffer. Facétieux que nous sommes !

Dans l'après-midi, il nous emmène au Golo Curu, la colline qui domine Ruteng et sa vallée couverte de rizières en terrasse. Nous revenons au couvent par une longue balade à pied qui traverse la ville et ses quartiers périphériques. Petites maisons, poules et coqs en liberté, vaches vacantes, rares chèvres, mais de partout des enfants et des sourires.

En soirée, Ambros nous a invité à diner dans la famille de son Cousin Damianus. Nous sommes reçus divinement. On se régale de poissons frais grillés, accompagnés de riz et d'épinards locaux.

Une très belle journée.

Vendredi 18 août 2017 - Ruteng, en pays Manggarai

Nous louons un scooter pour partir à la découverte de la culture Manggarai avec Ambros. Ce royaume couvrait la partie Ouest de l’île de Flores. Le dernier des rois Manggarai, Ngambut, est mort en 1929.

Nous commençons par observer du haut d’une colline la répartition des espaces dans les rizières.

A ce propos, Ambros nous raconte l’organisation de la gouvernance des villages. Trois personnages leaders se partagent la conduite de la vie du village : le Tuagolo gère la vie des familles, le Tuateno gère la répartition des terres, le Tuatembon gère les célébrations rituelles. Les rizières que nous observons ont une répartition en toile d’araignée, d’où leur nom, les Spider rice field.

Le Tuateno plante un bâton au centre du terrain, et établit une juste répartition entre les familles.

La relation aux ancêtres est très importante. Une mauvaise récolte, une maladie… c’est que vous êtes en froid avec vos ancêtres. Le Tuatembon organise alors une célébration avec des offrandes, souvent des animaux, pour rétablir le lien.

Nous partons ensuite découvrir le village traditionnel de Todo, siège de la demeure royale et du parlement Manggarai durant des siècles. Les premiers habitants de ce territoire venaient du Nord de l’île de Sumatra. A compter du 12e siècle, les maisons Manggarai de Todo adoptent l’architecture Niang. Sur le site, un guide local nous présente la maison du roi. Nous sommes surpris par l’espace intérieur. Il est vaste et organisé sur 4 niveaux auxquels on accède par une échelle creusée dans un tronc de bambou. La charpente de la toiture reprend le principe de la toile d'araignée des rizières.

Plus tard, le roi quittera Todo pour s’installer à Ruteng.

Sur la route de retour, nous faisons halte dans sa maison familiale pour faire la connaissance des parents d'Ambros. Son papa Andreas, orphelin, a cultivé la terre toute sa vie, et sa maman Veronica s’est occupée de la maison. Ils ne savent ni lire ni écrire. Ambros est leur fierté et ils peuvent l’être. Ce garçon est une perle. Une montagne d’humanité, boisée d’humour et de talent. Regardez la vidéo où il chante. Quand je montre cet extrait à ses parents, qui ne l’ont jamais entendu chanter, sa maman en a les larmes aux yeux.

Le temps passe trop vite et le ciel devient menaçant. Il nous faut rejoindre la couvent. Une pluie tropicale nous douche copieusement sur la route.

Et c’est le moment de la séparation. Ambros doit rejoindre St Jacques de Compostelle en septembre pour finir sa préparation pour devenir prêtre. Nous nous faisons la promesse de rester en contact.

Demain, nous prenons la route pour Labuan Bajo.

Samedi 19 août 2017 - Labuan Bajo

Ce matin, nous quittons avec une pointe d'émotion la ville de Ruteng, où nous avons passé trois belles journées grâce à la présence lumineuse de notre ami Ambros. Nous quittons les montagnes, les vallées avec leurs rizières en terrasse, les maisonnets des villages, les enfants aux mille sourires. Cap sur Labuan Bajo, le spot touristique de la côte Ouest de Flores. Les paysages sont magnifiques tout le long de la route. 

Labuan Bajo est pleine à craquer de touristes étrangers. La ville vit au rythme de la plongée sous-marine.

Demain matin, nous appareillons avec une vingtaine d'espagnols pour une croisière de trois jours qui nous mènera dans le parc national de Komodo, et nous déposera mardi prochain sur l'île de Lombok.

Dimanche 20 août 2017 - Une journée au paradis

Elle commence par une nuit sur le bateau. Sitôt l’enregistrement effectué, nous prenons nos quartiers à bord du Floressea Kencana, un vieux bateau en bois pouvant accueillir jusqu’à 50 personnes à son bord. Nous sommes 21 passagers, dont 16 espagnols, un jeune couple français et une hollandaise.

Nous avons choisi la classe économique et dormons sur le pont. Un matelas et une couverture légère sont fournis. Il n’y a pas besoin de plus. La température est douce. Vers 22h, le bateau s’éloigne du port pour être au calme.

05h, le puissant moteur se met en branle. Cap sur l’île de Rinca, dans la parc national de Komodo.

Nous arrivons sur site vers 07h. Nous sommes parmi les premiers visiteurs du jour. Deux jeunes rangers du parc nous accompagnent pendant la balade qui nous mène à la rencontre des varans, les “dragons de Komodo”.

Ces gros lézards peuvent paraître innofensifs tant ils se déplacent avec lenteur, mais en cas de danger, ils peuvent se déplacer à la vitesse de 20 km/h pendant quelques secondes. Suffisament pour vous croquer le biftek. Un jeune suisse en a fait la douloureuse expérience il y a quelques années en y laissant la vie.

Quelques infos sur ces bébètes. Ils sont exclusivement carnivores, et placé tout en haut de la chaine alimentaire. Leur seul prédateur est l’homme. Leur population est estimée à 1300 dans le parc. Les males vivent environ 60 ans et les femelles une trentaine d’années. Elle pondent une trentaine d’oeufs chaque année qu’elles enterrent, comme les tortues. La mère va rester environ trois mois à surveiller le secteur. Pour protéger sa portée, elle va creuser d’autres trous qui serviront de leurres pour les prédateurs. Les oeufs vont éclore après 6 à 8 mois.

A ce moment commencent pour ces jeunes varans la lutte pour la vie. D’instinct, ils se cachent dans les arbres car la mère, qui ne les reconnait plus, voudra les manger.

Sur la portée de 30, seuls 2 à 3 deviendront adultes.

Les séances photos étant terminées, nous regagnons le bateau pour faire route sur l’île de Gili Laba,

Vers 11h 30, Abdul, l’organisateur de la vie à bord et aussi cuisinier, nous sert un très bon déjeuner à base de Marin, un poisson local.

Le site de Gili Laba est paradisiaque. Eau turquoise à 32°, fond marin de corail, la plupart des passagers vont pratiquer le snorkeling (apnée avec masque et tuba). Les Clopins étant assez peu flottants, nous faisons une balade qui nous mène tout en haut d’une montagne, avec un superbe point de vue sur la baie.

En redescendant, nous ne résistons pas au plaisir de la baignade !

Retour sur le bateau, douche, dîner et dodo. Le grand air m'a tuer, comme disait Omar !

Lundi 21 août 2017 - Un autre jour au paradis

Nuit agitée, beaucoup de houle, mais le sommeil l'emporte. Vers 6 heures, le soleil vient à nouveau nous proposer une nouvelle journée. Comment résister à cet appel ?

Nous faisons escale sur Moyo Island pour visiter le village Aji et faire quelques sauts dans le bassin naturel au pied de la cascade. L'eau est fraîche à point. Un vrai délice car la température commence à grimper. Après le déjeuner, nous mettons le cap sur Gili Bola, une îlot minuscule pour pratiquer snorkeling et baignade. Nous tentons la chose, mais sans grand réussite. Décidément, le clopin n'est pas flottant.

Après la douche, l'apéro et le dîner, le Uku sort de son étui pour le plus grand plaisir de l'assistance. 

Mardi 22 août 2017 - Débarquement à Lombok

Nuit calme, le bateau a jeté l'ancre près de Lombok. Au petit matin, cap sur le port pour un débarquement vers 11h. Séance d'adieu, chacun file vers la suite de son voyage. certains vont tenter l'ascension du volcan Rejeni et ses 3700 mètres. Abdul nous a réservé une voiture pour rejoindre le petit village de Ekas, situé au sud-est de l'île.

Nous garderons un très bon souvenir de cette croisière sur le Floressea Kencana, avec Abdul et l'équipage. Le bateau, vaste et accueillant, les repas, les nuits sur le pont bercé par le tangage, les paysages, les levers de soleil, les rencontres avec les autres passagers. Il y avait un petit côté "transsibérien" dans la proximité de la vie à bord.

Vers 13h, nous arrivons à la guesthouse de Rumaji. Une adresse que j'ai trouvé sur Internet grâce à un lyonnais, Loïc, qui est devenu ami avec Rumaji et en assure la promotion sur des blogs de voyage. Rumaji est pêcheur. Il complète confortablement ses revenus grâce à ses chambres d'hôtes. Nous avons prévu six nuits. Séjour repos pour les Clopins clopants.

Déjeuner en compagnie de quatre jeunes nantais, Léo, Sixt, Martin et Wallerand, en vadrouille en Indonésie. Ils viennent juste d'arriver chez Rumaji comme nous.

Après une sieste bénéfique, découverte de la plage et du village.

Ce soir, nous nous offrons un diner spécial pour le deuxième anniversaire de notre mariage : langouste fraîchement pêchée !

Un ami de Rumaji est venu jouer du Bétet, sorte de luth local à sept cordes. Quelques Bintang, la bière locale, un peu de uku avec les garçons et hop, au dodo.

Mercredi 23 août 2017 - Lombok

Journée calme.

La matinée est consacrée à l’envoi de la publication du blog. Pour cela, il nous faut nous déplacer sur un hôtel à deux kilomètres pour bénéficier de la wifi.

L’après-midi, balade sur la plage

Apéro Bintang et soirée cartes avec Sixte, et Margot et Aymeric, un jeune couple fraîchement arrivé

Jeudi 24 août 2017 - Lombok

Matinée baignade sur la plage du village.

Après-midi pêche à la ligne avec Rumaji.  

Dîner de poisson frais grillé, résultat de la pêche

Vendredi 25 août 2017 - Lombok

Matinée baignade sur la plage du village.

La vie calme et paisible de touristes en vacances

Samedi 26 août 2017 - Transit vers Bali

Nous quittons le site d'Ekas plus tôt que prévu, ne nous sentant pas à l'aise dans la guesthouse de Rumaji, trop mercantile à notre goût.

Taxi de Ekas au port de Lembar

Ferry (5h) de Lembar à Padang Bai

Taxi de Padang Bai à la Keliki Painting School.

Nous sommes accueillis par nos hôtes Riong et Pitri.

Dimanche 27 août 2017 - Bali, Keliki

Keliki est un petit village situé à un quinzaine de kilomètres au nord d'Ubud, la ville touristique au centre de Bali. Au sein de ce village existe une communauté de peintres. Ils ont créé la Keliki Painting school voilà plusieurs années. Yves, un français, est devenu leur ami et les a incité à développer l'accueil de voyageurs. Chaque famille a construit un pavillon abritant une ou deux chambres d'hôtes. Nous sommes accueillis par le couple Riong et Pitri. Le père de Riong était peintre, et son fils le sera certainement. Ils proposent aux voyageurs une multitude d'activités de découverte de la culture balinaise.

Visites guidées des sites environnant en voitures partagées, scooter ou à pied, ateliers de peintures, de fabrication d'huile de coco, de cuisine et même des séances de massage.

L'endroit est magnifique, un océan de verdure. L'accueil est chaleureux et très attentionné de nos hôtes est réconfortant. Nous y restons 8 jours.

Ce matin, nous partons avec un jeune couple voir un spectacle de danse de Barong à Batuluban. Une dizaine de comédiens danseurs se partagent le plateau, costumés, maquillés, portant le masque quelquefois. Ils dansent, parlent et chantent une histoire traditionnelle autour du bien et du mal. Les balinais pensent que le bien et le mal co-habitent l'un à côté de l'autre. Un grand orchestre les accompagne en direct.

Nous sommes émerveillés par la technique des danseurs, mais surtout des danseuses qui ont des mouvements des mains, de la tête, des yeux très délicats. Bientôt, une vidéo sera en ligne. La connexion wifi n'étant pas vaillante, les transferts sont très longs.

En fin de matinée, nous visitons un extraordinaire musée de masques et de marionnettes. Le cadre est magnifique, planté dans un grand parc au milieu des rizières. Plusieurs pavillons construits de bois abritent les riches collections. Nous avions visité en début de séjour indonésien le musée des marionnettes de Jakarta. Il nous était apparau plutôt pauvret dans la présentation des artefacts. Celui-là met en scène les masques et marionnettes dans une vraie scénographie. Nous sommes surpris par la richesse de la collection. Le propriétaire est un riche mécène japonais.

Lundi 28 août 2017 - Bali, Keliki

Ce matin, grande balade à pied avec Riong de Keliki à Ubud à travers la forêt et les rizières. Parcours magnifique. Riong nous explique la culture du riz, les plantes de la forêt. Nous goûtons des plantes que les balinais mangent en salade, des fougères croquantes, des fraises sauvages. Nous aspirons le bulbe des fleurs d’hibiscus pour en retirer le miel. Nous fabriquons des colliers avec la tige des feuilles de manioc, des trompettes avec la tige des feuilles de papaye.

Déjeuner à Ubud et visite du Market l'après-midi. Nous commençons à faire des emplettes pour les futurs cadeaux de Noël. Nous ferons partir un paquet de Taiwan pour alléger les sacs à dos.

Mardi 29 août 2017 - Bali, Keliki

Les Clopins clopants prennent la route ce matin, façon easyrider ! Nous avons loué un scooter à la journée. C'est pratique, économique et en Indonésie, tout le monde roule en scooter. Destination Penglipuran, un village peuplé par des Bali Aga, balinais des origines, et dont la création est datée du 8e siècle. Particularité, l'organisation des 76 maisons du village reproduit les trois niveaux de la cosmogonie balinaise. En bas du village, la terre et le monde des démons (le temple de la mort et le cimetière), la sphère des vivants (le corps, symbolisé par la rue principale où se juxtaposent les maisons) et le monde des divinités (la tête, symbolisé par le temple).

L'espace de vie de chacune des 76 familles regroupe des petites maisons encerclées d’un mur délimitant les habitations d’une famille élargie (grands-parents, parents, enfants, cousins proches). Seuls, la cuisine, le temple et le Balé sont communs a tous. 

Les Asiatiques et les Balinais en particulier aiment se grouper, s’asseoir et discuter. Pour ce faire, ils construisent dans un endroit central mais discret de leur espace de vie, un immense lit surélevé sur pilotis, couvert d’un toit en alang-alang (sorte de chaume) et ouvert sur ses 4 côtés : le « Balé ». C’est l’endroit où ils discutent de tout : affaires, amours, familles, actualité.

Aujourd'hui, la quasi totalité des familles tentent de développer une petite affaire commerciale. Souvenirs, sarongs, fruits vous sont proposés à la vente. C'est pourquoi, ils vous invitent volontiers à pénétrer à l'intérieur de leur résidence.

Particularité, les tuiles des toits sont en bambou.

A proximité du village se trouve une énorme forêt de bambous sur 76 hectares. Ils produisent 750 000 tiges de bambou par an destinées à la construction de charpentes, toitures, échafaudages ...).

Le grand air, ça creuse. Nous poussons le bouchon jusqu'à Rendang où se trouve un restaurant qui offre une vue exceptionnelle sur un cirque de rizières en terrasse et le volcan Agung (3700 m).

L'après-midi sera toute imprégnée d'hindouisme avec la visite du temple de Besakih. Au pied du Mont Agung, Pura Besakih règne en maître sur Bali. Temple le plus grand, le plus vénéré, le plus majestueux (et malheureusement aussi le plus visité) de Bali, Pura Besakih a été restauré après la grande éruption du Mont Agung en 1962, resplendissant de nouveau de ses couleurs flamboyantes. Il est dédié aux trois plus grandes divinités hindoues : Brahma, Vishnu et Shiva.

Mercredi 30 août 2017 - Bali, Keliki

Grasse matinée pour les Clopins clopants. Vous allez rire, mais le voyage, ça fatigue !

Grande balade à pied cet après-midi jusqu'aux rizières en terrasse de Tegallalang. Pause jus de fruit frais face au spectacle des rizières. Sur le chemin, beaucoup d’échoppes d'artisans en tout genre, du beau et du moins beau. Au retour, l'orchestre des jeunes répète sous la grande halle qui sert au rassemblement. Ça percute joyeusement !

Jeudi 31 août 2017 - Bali, Keliki - Atelier huile de coco et offrandes

Rana est notre professeur. Il extirpe la noix de coco de sa coque protectrice. Il nous faut ensuite fendre la coco avec une petite machette pour en extraire le jus et retirer la chair. La chair est moulue par une machine.

Rana ajoute ensuite le jus de coco augmenté du même volume d’eau à la chair.

Avec les mains, nous malaxons le tout pour sortir le jus de la chair.

Nous filtrons le tout dans un chapeau à l’envers et le liquide récupéré est mis à cuire pendant 3 heures.

Au bout de deux heures, Rana écume l'huile qui s'est formé à la surface et la retire.

Le contenu restant est laissé en chauffe pour en retirer la dernière huile une heure après.

L'huile refroidie sera mise en bouteille.

Il faut 10 noix de coco pour faire 1 litre d'huile.

Sans perdre de temps, nous enchaînons avec un atelier fabrication d'offrandes. Avec des morceaux de feuille de cocotier prédécoupée, et une agrafeuse, nous apprenons à réaliser un pliage tenu par des agrafes qui devient une petite coupelle. 

Nos hôtes et leurs familles sont hindouistes. 

Chaque jour, ils placent une soixantaine d'offrandes pour les dieux Vishnou, Brama, Shiva, Ganesh, ainsi que pour les esprits de la maison dans différents endroits. Pitri les prépare et dispose des fleurs, du riz, des biscuits.

Dans l'après-midi, nous fonçons en scooter à Ubud pour écumer le marché à la recherche de cadeaux pour nos proches. Ubud en ce moment, c'est le Grau du roi le 15 août après-midi. Des touristes en veux-tu en voilà. Beaucoup de jeunes couples européens, dont une majorité de francophones.

Vendredi 1er septembre 2017 - Bali, Keliki

En compagnie d’un autre couple, nous partageons une voiture pour un grand circuit découverte sur la journée. Nous prenons la route du nord pour rejoindre les rizières de Jatiluwih. En route, saisis par la beauté d’un site, nous demandons un arrêt au chauffeur. Nous sommes dans les jardins et sources de Tirta Taman numbil. Les balinais les fréquentent régulièrement pour une purification du corps et de l’âme.

Puis, nous atteignons Jatiluwih et ses rizières en terrasse. Le site est classé dans l’inventaire du patrimoine mondial de l’Unesco. Ces rizières font souvent l’objet de décor de tournage de films (Toute la beauté du monde). On y plante du riz de la variété Basmati, assez rare à Bali. Différents circuits de promenade à pied sont plus ou moins bien fléchés sur le site.

Nous faisons un saut ensuite au marché aux épices et aux fruits de Begudul. Décevant, c’est devenu un “piège à touristes”. Tout y est hors de prix. Nous ne ferons que passer et prenons la route du lac de Bratan.

Il est un des grand lac desservant les canaux d’irrigation des deux plus grandes régions rizicoles de l’île. En cela, il possède un caractère sacré.

Sur ses rives, se trouve le temple Ulun Danu qui honore la déesse du lac, Dewi Danu Bratan. Lors de notre visite, se tenait une grande cérémonie à l’intérieur du temple, dans une zone inaccessible aux étrangers.

Nous déjeunons dans un warung sur la route qui domine les deux lacs voisins, Buyan et Tamblingan. Dommage, le temps est grisou avec une brume qui voile le paysage.

Nous arrivons dans la région de Munduk. Autrefois choisie par les agronomes hollandais pour les plantations de caféiers en raison de son altitude et de son hygrométrie, cette région produit un des meilleurs cafés d’Indonésie. Un petit sentier nous mène à travers la jungle à une belle cascade.

Dimanche 3 septembre 2017 - Bali, Keliki

Samedi, journée blanche - Repos et logistique des prochains pays

Dimanche, retour au marché d'Ubud en scooter pour finir les achats pour la famille. Ca, c'est fait. Un gros paquet partira de Taïwan pour nous alléger.

Déjeuner, puis direction les sources purificatrices de Empul. Le site est saturé de touristes qui ne sont pas vraiment à leur place dans les bains. Les hindouistes viennent ici une fois par an se purifier en suivant un rituel. Un temple se trouve à proximité des bains.

Les hindouistes n'ont pas la même approche que nous sur l'entretien des bâtiments religieux. Une fois construit, ils laissent la nature faire son oeuvre. Ce qui peut nous sembler négligence est pour eux le travail naturel du temps.

Dernière soirée à Keliki. Le uku est de sortie pour remercier et dire au revoir à nos hôtes et aux amis rencontrés sur place.

Demain, nous profiterons du déplacement vers l'aéroport de Denpasar pour visiter le temple de Tanah Lot en bord de mer.

Lundi 4 septembre 2017 - Bali, Keliki, c'est fini

Journée émotion, nous quittons notre havre de bonheur et ses hôtes Riong et Pitri. Il faut nous résoudre à partir, c'est la loi du voyage.

Nous partons avec Patrice et Nelly, un couple d'ami nantais qui séjournait également à la Keliki painting school. Nous mettons le cap au sud pour visiter le temple de Tanah lot, 16e siècle, construit sur un promontoire rocheux au dessus de la mer. On ne peut pas dire que les temples hindous soit beaux au sens où nous l'entendons. Ils sont singuliers par la site sur lequel ils sont aménagés.

Puis, nous poussons à l'extrême sud pour rejoindre la temple de Ulu Watu, construit sur une falaise qui domine la mer, et non loin de là le fameux spot de surf. Nous faisons une pause bienfaitrice sur la plage à admirer les corps bronzés des surfeurs.

Enfin, vers 17h, nous sommes déposés à l'aéroport pour notre vol vers Taïwan, avec une escale nocturne à Kuala Lumpur.

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