L’Indonésie, c'est comme Capri, c'est fini. Nous nous apprêtons à quitter ce pays si singulier dans sa géographie, ses ethnies et ses culltures.
De ses 14 000 îles, nous en avons visité quatre seulement. Toutes différentes dans leur langue, leur paysage, leur religion.
Indonésie - Chapître 3 - Lombok et Bali
Après Java et Flores, voici Lombok, l'île à l'est de Bali, nous l'avons parcouru en un séjour express, quatre jours seulement. L’esprit trop mercantile de la guesthouse qui nous hébergeait, nous a déçu. Située dans un village de pêcheurs sur la presqu’île de Ekas, au sud-est de l’île, le niveau de vie y est plus élevé qu’ailleurs, en raison de la générosité de la baie. Les pêcheurs élèvent des langoustes qu’ils vendent à bon prix. Dommage car les paysages étaient superbes, bateaux de pêcheurs sur la plage, fond marin, plage déserte dans les environs. Tout pour plaire, sauf l’état d’esprit !
Bali, c’est une autre histoire. Nous y sommes restés neuf jours. Nous avons pris le temps de nous poser et nous avons eu la chance de tomber sur une très bonne adresse, la Keliki painting school dans la région centre de Bali, à une dizaine de kilomètres d'Ubud. L'esprit convivial du lieu, l'accueil chaleureux de Riong et sa famille ajoutés aux nombreuses activités possibles sur place ou sur l'île ont fait de ces neufs jours une belle parenthèse dans le voyage. Riong et ses frères sont peintres en miniature balinaise. Ils ont développé au fil du temps et avec l'accompagnement d'Yves, un français, une activité de chambres d'hôtes. C'est Yves d'ailleurs qui assure leur promotion sur Internet. On y côtoie de nombreux français. L'esprit est voyageur et bon enfant. Keliki est un petit village qui vit de l'agriculture et de l'artisanat.
Chaque matin, le chant des coqs vous réveille. J'ai compris pourquoi le village s'appelle "Keliki". Vous pouvez ajouter "kiki" et vous y êtes. Le soir, dès la nuit tombée, vous entendez le cri du geko, et tous les bruits de la forêt tropicale voisine.
Bali est une île riche de son patrimoine, les temples hindous se comptent par milliers, riche de ses artistes et artisans, riche de ses paysages de volcans, de rizières en terrasse, riche de sa musique. Nous n'avons parcouru que l'intérieur et ne savons rien de ses côtes. Le jour de notre envol pour Taïwan, nous avons profité du taxi pour une halte à Ulu Watu, la plage des surfeurs, à l’extrême sud, proche de l'aéroport.
Il nous faudra revenir.
Revenir et retrouver le sourire des indonésiens, leur rire d'enfant, circuler à scooter au milieu d'eux, ou sur les petites routes sinueuses, déguster une Bintang fraîche avec les amis à l'apéro, manger un poisson grillé, la légèreté de la vie.
Demain, nous serons à Taïwan par la magie des grands oiseaux qui volent au-dessus des mers du sud. Taïwan, une île anciennement appelée Formose. Personne ne la connait, ou alors à travers les objets électroniques "Made in T". Pascal, un ami grenoblois, marié à une taïwanaise, nous la chaudement recommandé avec l'argument imparable que c'est l'une des meilleures gastronomie d'Asie.
On vous dira, mais ça, c'est une autre histoire.
Les Clopins clopants
Petits serins super volants
