Argentine - Chapitre 2 - Balade chez les Patagons argentés !
Holà les amis. Pour ce nouveau chapitre, nous retrouvons l'Argentine après notre balade, come on come on, entre Santiago du Chili et Puerto Natales. Cette fois, nous basculons dans le côté patagon de l'Argentine, ou disons plutôt le côté argenté. La Patagonie est une zone touristique sur laquelle il pleut des dollars à profusion. Les touristes du monde entier viennent ici en masse pour des paysages uniques. Ils repartent avec le plein d'images, et ...le vide de billets. L'Argentine a un rapport curieux avec l'argent des étrangers. Quand on retire des Pesos au distributeur, on est taxé entre 6 et 10% ! Il est difficile de payer avec sa carte bancaire, tous les commerces ne la prennent pas, ils préfèrent le cash. Quelque fois même, quand ils prennent la carte, ils vous disent : "Ok, mais c'est + 10%" ! C'est assez désagréable à la longue. Mais bon, il y a tellement d'autres points positifs.
Parlons de la géographie de ce territoire. Elle est incroyable ! Quand tu regardes la carte de la Patagonie, tu as l'impression que le géographe stagiaire, chargé de surveiller la maquette du monde, l'a fait malencontreusement tombée et qu'elle s'est brisée en mille morceaux. Il a bien sûr essayer de recoller les morceaux, mais les fissures de la terre restent bien visibles.
Pays de vent, d'eau et de glace, d'immenses étendues herbeuses où seule la présence de clôtures laisse penser que moutons, vaches ou chevaux séjournent ici. Pays de carnivores où le culte de la viande est une religion. Dans les restaurants, on vous sert facilement des portions de 300 à 400 grammes. Pays de sommets enneigés qui font frontière entre le Chili et l'Argentine. Notre balade nous a emmené à El Calafate, El Chalten et tout au Sud, à Ushuaïa.
Le récit détaillé de nos journées de cette deuxième partie Argentine se trouve dans le menu Carnet de Voyage, en page Argentine.
El Calafate, le Perito Moreno
El Calafate, la base de départ vers le glacier le Perito Moreno. Une merveille de glace. Ses dimensions sont impressionnantes : 5 km de front, une hauteur visible au dessus de l'eau comprise entre 40 et 70 mètres, deux fois plus en dessous. Il a de quoi tenir, bien que sa fonte s'accélère chaque année, comme pour tous les glaciers de la planète. On se sent tout petit face à ce spectacle de la nature. Ici, comme dans toute la Patagonie, nous croisons énormément de francophones (Français, Suisses, Québécois). Beaucoup de voyageurs à vélos également qui descendent jusqu'à Ushuaïa par la fameuse Carretera austral, la Ruta 40. Ils font halte à El Calafate pour déguster le cocktail du Perito Moreno - voir la vidéo ci-dessous !
La recette du cocktail du Perito Moreno
El Chalten, et le Fitz roy
El Chalten, capitale argentine de l'escalade et de la randonnée. Au départ, un village de type Far-West battu par le vent, cerné de montagnes, qui va devenir un haut-lieu de l'escalade mondiale grâce à la présence du Fitz Roy. Cocorico oblige, c'est un français qui le met KO le premier. Lionel Terray en février 1952 !
Cette montagne est magnifique. Forme de pointe de flèche, toute en granit, un petit nuage caressant son sommet. Les indiens ont longtemps cru que c'était un volcan. Nous aurons la chance de voir dans ces montagnes un couple de Huemules, le cerf des Andes, un Carpintero, le pic vert local, un Zorro colorado, le renard roux qui malheureusement se rapproche des hommes pour quémander de la nourriture.
Ushuaïa, oh la la
La ville de la fin du monde. Argument marketing massue. La ville en elle même est décevante. Ici la pluie de dollars redouble. Nous irons visiter le parc national de la Terre de feu, un paradis pour les oiseaux. Ici, les castors font des ravages. Introduits par erreur en 1946, ils détruisent les forêts. L'environnement patagon n'est pas du tout adapté à leur mode de vie. Sur les ilots du canal Beagle, nous saluerons les colonies de Cormorans impériaux, de lions de mer, de pingouins Magellanes et Papous. Pour nous, Ushuaïa restera la chaleureuse petite maison d'Orlando, notre papy logeur où nous rencontrons d'autres voyageurs.
Ça y est, cette fois çi, nous rangeons définitivement au fond du sac les sous vêtements en Merinos et ressortons sandales et short. Après l'épisode à suspens de la réception de nos "cartes de tourisme" via DHL, sésame indispensable pour entrer à Cuba, nous sommes fin prêts pour affronter la Salsa, les Mojitos et les langoustes.
Mais ça, c'est une autre histoire. A suivre ...
Les Clopins clopants,
Attention, un Clopin dans le vent peut cacher un Clopant dans le vin