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Pour le nouvel an, fait-on la bombe à Bombay ?

INDE - Chapitre 3 - Goa, Bombay

Tout d'abord, chers amis et fidèles suiveurs, permettez-nous de vous offrir ces quelques mots pour la nouvelle année, empruntés à Christian Camerlynck, un ami :

Bien sûr, on veut une bonne année ! Mais sera-t-elle meilleure, pareille, pire ? Aimons nos différences, protégeons le mieux possible notre nature, si belle, créons de nombreux petits bonheurs.... une caresse, un bon vin partagé avec des amis, un bon livre, une belle musique, quelques poèmes, quelques beaux spectacles... et retrouvons-nous l'an prochain.


et nous ajoutons : retrouvons -nous le plus souvent possible, sans attendre que le temps nous sépare.


Le temps prend une dimension étrange quand on voyage au long cours. L'absence aussi. Paradoxalement, votre absence renforce votre présence. Nous pensons en permanence à notre famille et aux amis. Ce n'est pas une pensée obsessionnelle, loin de là, mais plutôt furtive comme une caresse légère, un baiser volé. Une image, une situation, un objet, et hop, nous pensons à l'un ou à l'autre. Vous êtes avec nous. Chacun de vous a une petite place dans le sac à dos de nos mémoires. Nous ne sommes jamais seuls. Nous nous sentons riches de toute cette amitié et ces liens familiaux que nous portons en nous. Et ce trésor vient encore s'enrichir par la rencontre de belles personnes au cours du voyage...

Notre premier cadeau de l'année, ce regard d'enfant qui me sourit, dans les bras protecteurs de son père.




Avec ce chapitre 3 - Goa, Bombay, nous tournons la page de l'Inde. Voilà plus de neuf mois que nous voyageons à l'Est de notre pays. Italie, Croatie, Monténegro, Kosovo, Turquie, Iran, Russie, Mongolie, Indonésie, Taïwan, Chine, Laos, Birmanie, et enfin l'Inde ! Comme une terre promise. Nous en avons tellement entendu qu'il nous fallait venir voir par nous même. On aime et on déteste à la fois. On aime les couleurs, les saveurs, les chants, les danses, l'accent anglais des indiens, leur hospitalité, le tourbillon de la circulation (à petite dose), le thé Chaï., le poulet tandoori, les nan cheese. On déteste le chaos de la rue, les odeurs puantes, la misère, les castes.

Goa et Bombay sont aux antipodes l'une de l'autre.

Le récit détaillé de nos journées dans ces deux villes figure dans les Carnets de voyage, en page Inde.


Goa la plage qui fait Whoaaa !

Une plage de paradis, qui s'étend sur des kilomètres. Des maisonnettes proprettes sous les cocotiers, des noms de famille qui sonnent portugais, touristique mais pas trop, il y a de la place pour tout le monde, surtout dans le secteur de Majorda (que nous recommandons), du poisson frais grillé au barbecue, des indiens qui se baignent habillés, voilà le portrait sans façon de ce coin de paradis. Les Russes l'ont bien compris. Ils viennent ici en masse.

Chez nous, les vaches à l'alpage. Ici, les vaches à la plage !

Bombay, la ville qui bouillonne

Whoaaa, Bombay la ville qui bourdonne de ses 21 millions d'habitants. C'est énorme. La foule, la foule, la foule. Edith Piaf a du vivre à Bombay. Les temps de transport sont en rapport avec la taille de la ville. Nous l'avons testé. Notre famille hôte habitait en grande banlieue. Les trains de banlieue de Bombay n'ont plus de secrets pour nous. Nous n'aurions jamais pensé que l'on puisse mettre autant de voyageurs dans un wagon. Whoaaa ! En deux jours de visite, nous avons côtoyé la grandeur et la misère, le luxe et la cour des miracles, les beaux immeubles victoriens et les mendiants. Nous avons cédé à la tentation d'une visite des studios de Bollywood. Énorme déception. Rien à voir avec les images colorées et dansantes que nous espérions. Nous avons pratiqué les bus de ville, hors d'age, qui vibrent et grincent mais vous transportent à fond les ballons. Petite déception enfin. Nous n'avons pas fait la bombe à Bombay pour le 31.


Nous ne voudrions pas quitter l'Inde sans vous parler du Banian, un arbre qui symbolise à lui seul l'intelligence verte. il commande à son système racinaire de s'élever du sol en pilier pour venir soutenir ses branches qui s'étendent largement. C'est incroyable ! Et tout cela se fait en utilisant la wifi. Des chercheurs n'ont pas relevé la moindre trace de câbles. Tout se fait par télétransmission. Mais, plus sérieusement, se pose la question de "Qui commande cette intelligence ? Est-elle génétique ou bien " Y a-t-il un monsieur, ou une dame là-haut qui appuie sur des boutons pour gérer le système ? Et puis arrive une deuxième question : "Quand le monsieur, ou la dame, est en congés, qui s'en occupe ? Ils seraient plusieurs alors ?"

Le voyage ouvre les portes de la métaphysique.


Demain, nous changeons de continent. Cap à l'Ouest ! L'Amérique du Sud, terre de colonisation, terre d'immigration nous attend.

C'est un changement à la fois géographique et émotionnel. Nous retournons sur les terres où Marcela a passé son enfance. Avec des périodes heureuses, mais aussi des moments difficiles. Les coups d'état au Chili en 73, puis en Argentine en 76 ont contraint sa famille a quitté l'Amérique du Sud. La France leur a généreusement ouvert les bras. Le pays des Lumières et des droits de l'homme, alors.

Mais, ça, c'est une autre histoire. A suivre...

Les Clopins clopants,

Clopins le 31, Clopants au 1er de l'an

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