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Chroniques mongoles

Le bonheur est dans la steppe, cours-y vite, cours-y vite !

Nous voilà de retour à Oulan Bator après 17 jours de périple dans les steppes, la tête pleine de paysages et de rencontres.

Oubliés nos déboires ! Nous avons pu découvrir la Mongolie en version steppe. Ce désir est né de la vision de films comme "Le chien jaune de Mongolie", ou encore "le chameau qui pleure", mais aussi des reportages au festival du Grand bivouac et de nos rencontres. Il est facile de fantasmer un pays à partir des images que les médias vous transmettent. La réalité est différente, toujours. Au-delà de vos espérances, ou bien en deçà quelquefois, mais toujours différente.

Pour ce pays si particulier dans sa géographie (3 millions d'habitants dont la moitié vivant à la capitale pour un espace grand comme 3 fois la France et peu de routes asphaltées, beaucoup de pistes), nous avons fait le choix confortable d'un chauffeur et son véhicule tout terrain. Nous ne le regrettons pas. La présence d'un guide francophone eut été un plus.

Nous avons parcouru la région du Gobi et de l'Arghanghaï, et notamment la vallée de l'Orkhon où nous avons séjourné 4 jours dans une famille de nomades.

C'est bien peu au final pour comprendre une culture, un mode de vie.

Ce grand pays se trouve coincé entre deux géants, la Russie et la Chine. L'un et l'autre ont essayé de se l'accaparer. Les chinois durant deux siècles, avant de céder la place à l'URSS durant 70 ans. Depuis qu'il a gagné son indépendance en 1992, il défend farouchement sa culture et ses traditions, même si le nomadisme cède un peu de terrain à l'urbanisation.

Nous ramenons dans nos poches un sentiment d'espaces immenses, de troupeaux en liberté, de rudesse de la vie de nomade, d'hospitalité dans la steppe.

Nous n'oublierons pas la quiétude d'un bivouac au bord d'une rivière, avec les yaks pour voisins de palier,

les jolis toits colorés des villes, ici Tsetserleg, les pépettes, nos petites fées de la steppe coquettes ou travailleuses, nos nuits dans les yourtes, les paysages minéraux du Gobi, la douceur de la vallée d'Orkhon, les troupeaux en liberté, le grognement des yaks, les chevaux sauvages de Przewalski ...

Nous pouvons regretter cependant l'absence de conscience environnementale pour la gestion des déchets. Il est fréquent de voir dans les steppes des détritus et bouteilles vides deci delà. Peut-être l'immensité des espaces leur laisse-t-il croire à leur disparition naturelle ?

Demain, nous quittons la Mongolie pour un transit de 4 jours par Hong-Kong, avant de rejoindre l'Indonésie et ses îles pour un mois. Mais cela, c'est une autre histoire, et cette histoire, je la vis avec une compagne qui a de l'or au bout des doigts.

Les Clopins clopants,

un peu coquins, jamais méchants

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