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Oulan et les batards


Après l'ambiance ouatée du Baïkal et la chaleur de l'accueil de nos familles russes, le retour à la réalité est quelquefois difficile à vivre. Nos premiers pas en Mongolie connaissent quelques déboires. L'accueil déplorable lors de notre arrivée à Oulan Bator, de nuit, à la guesthouse "La petite marmotte" gérée par un français ! La ville bruyante, moche, encombrée de véhicules qui klaxonnent pour un rien, surpeuplée de pickpockets en cette période estivale et de fête nationale. J'en ferai la mauvaise expérience. Et hop, le smartphone. Panique chez les Clopins clopants. Pas pour l'appareil, mais pour les données à bord.

Oulan et les batards !

Notre déplacement dans le parc national Terelj qui tombe à l'eau. Des déboires, je vous dis.

Heureusement, arrivent le Naadam et les festivités qui donnent à la ville un peu plus d'humanité. Ces trois jours de fête seront notre soleil de la semaine. Une cérémonie d'ouverture grandiose, la découverte de la lutte mongole et des beaux bébés aux bras qui dansent, les courses de chevaux dans un espace immense.

Enfin, de quoi oublier cette ville qui dénature l'humanité et l'hospitalité mongole. Le mongol des villes n'est pas avenant. Nous partons demain à la découverte du mongol des champs.

La connexion wifi deviendra rare. La prochaine publication sera plus enthousiaste assurément.

Les Clopins clopants,

toujours copains, toujours vaillants malgré les événements

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