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Chili, de Santiago à Puerto Natales

Chili - Chapitre 1 - A Santiago, go, go - A Pucon, come on - Chiloé, ohé, ohé - Puerto Natales, yes, yes !


Ohé, les amis, nous retrouvons le Chili, pays de naissance de Marcela et sa famille. Nous avions exploré la moitié Nord lors d’une première venue en 2009, accompagnés de ses fils Celou et Maddy. Cette fois-çi, c’est la partie Sud qui nous attend.

Chili, voilà bien le nom d’un pays qui a une forte résonance dans l’imaginaire du voyageur. La terre de feu, les glaciers des Andes, le désert d’Atacama, les télescopes géants, les rouleaux du Pacifique font cortège pour nous faire rêver. Et puis, c’est le moment de vous faire une confidence. Quand durant l’été 2001, lors de notre rencontre, Marcela m’a avoué qu’elle était chilienne… J’ai su de suite que j’allais basculé du côté de la vie rêvée des anges … Que se serait-il passé si elle était née au Luxembourg ?

Les chiliens ont un charme particulier. Quand ils vous parlent, ils vous entourent de leur tendresse. Par exemple : vous demandez votre chemin dans la rue, ils répondent en employant des mots doux comme Mi Amor, Tesoro alors que l’on ne se connait pas ! Ils utilisent systématiquement le nom de la forme réduite de l’objet. Par exemple, pour un thé avec un gâteau, ils vous proposeront un tesito avec una galletita. Vous avez droit à des ito ou ita, en veux-tu en voilà ! Cela ajoute une jolie musique au langage.

Le récit détaillé de nos journées au Chili se trouve dans le menu Carnet de Voyage, en page Chili.




A Santiago, go, go

Depuis notre venue en 2009, nous trouvons que la ville a changé. Des bâtiments tagués de partout, expression d’un mal-être, d’une souffrance de la population. La présence en masse dans la rue d’immigrés qui tentent de survivre en vendant trois bricoles, une misère beaucoup plus visible, une insécurité grandissante, tous ces facteurs créent un malaise auprès des locaux.

Santiago, c’est pour Marcela des retrouvailles chaleureuses avec ses cousins, cousines, sa tante Maria. C’est aussi la visite à la maison de Maipu. La maison de l’enfance, des jeux, des bêtises, une maison chargée de souvenirs. La gentillesse de Doris, la nouvelle propriétaire, lui permettra de revoir son intérieur. Émotion.

Marcela retrouve également le Mote con Huesillos, une des boissons favorites des chiliens pour se rafraîchir.

Nous visitons aussi le musée d’art Pré-colombien, et ses riches collections. Le musée de la mémoire et des droits humains nous ouvre furtivement ses portes. C'était son jour de fermeture. La compréhension du personnel nous permettra d'accéder au hall principal. Merci à la présidente Michelle Bachelet pour ses actions autour du travail de mémoire.






Les effets désastreux du terremoto

Un verre, ça va, mais deux verres ...

A Pucon, come on

Sur la route de Pucon, nous faisons deux haltes.

La première à Rancagua, la ville de naissance d’Efrain, le papa, à la recherche de traces laissées par la famille Guzman. La maison natale a été démolie et remplacée par un parking, le lycée complètement rénové et la bijouterie-horlogerie n’existe plus.

La seconde à Temuco, la capitale de la région Araucanie, le pays des indiens Mapuches. Visite du musée régional et du musée national de chemin de fer Pablo Neruda. Le poète, fils de cheminot, nourrissait une relation très forte avec les trains du Sud. Nous retrouvons la poésie de ces “nave de la tierra”.

Pucon est un spot touristique. Le volcan, le lac, les thermes, les réserves naturelles, toutes ces ressources en font une zone très fréquentée durant la saison d’été. A juste titre, le coin est magnifique. Baignade et randonnées au programme. Des fleurs dignes des joailliers, des forêts cathédrales…

Des retrouvailles chaleureuses avec Valentina et sa famille, une cousine excentrée à Villarica, sur les bords du lac.

Chiloé, ohé, ohé


Oh les beaux jours, malgré un début compliqué en raison d’une location de voiture fantôme. Les bonnes fée de l’île vont entrer en action et voler à notre secours. La première est barbue et chevelue. Elle se nomme Reinaldo, ami de Laurent et Armelle Balas. La seconde Christy. L’une et l’autre nous ouvrent leur île.

Une identité forte liée à l’insularité, des paysages et un climat proche de notre Bretagne, des églises de bois classées patrimoine mondial, des petits ports et du poisson frais, Chiloé méritait bien plus que les quatre jours que nous lui consacrons. Nous avons beaucoup aimé. Nous formons le vœu de revenir.

















Puerto Natales, yes, yes

Embarquement avec une centaine de passagers sur un ferry de la Navimag, qui chaque semaine relie Puerto Montt à Puerto Natales. Il emprunte la route des fjords. Nous pensions voir des sommets enneigés, des glaciers, mais point, des animaux, baleines, pingouins, phoques mais point. Le réchauffement climatique modifie les comportements. C’est un fait certain. Légère déception donc sur ce plan. Heureusement, de sympathiques rencontres, des conférences sur la faune et la flore de Patagonie ont agrémenté ces quatre jours.​ Réchauffement climatique oui, mais côté température ressentie avec le vent de Patagonie, on ne joue plus dans la même cour. Nous avons ressorti les sous-vêtements en Mérinos qui dormaient au fond du sac depuis la Mongolie.



A Puerto Natales, nous faisons une courte halte d’une nuit. Demain, nous quittons le Chili pour l’Argentine. Destination El Calafate et le Perito Moreno, puis El Chalten au pied du Fitz roy, et enfin Ushuaia. Mais ça, c’est une autre histoire. A suivre ...





Les Clopins clopants,

Un Clopin marin est un Clopant marrant

Des Clopins clopants en Patagonie ne sont pas des Clopins clopants à l'agonie.

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